Implant n° 1 du 01/02/2013

 

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Thierry Neimann  

Cette étude évalue la stabilité primaire d’un échantillon de 4 135 implants et étudie les corrélations entre la stabilité primaire et les caractéristiques mécaniques de l’implant et de la densité osseuse au moment de la chirurgie implantaire. Elle a été réalisée entre mars 2002 et janvier 2009 dans une clinique privée à Bologne (Italie).

Les critères d’inclusion dans l’étude sont présentés. Lors de la chirurgie, la densité osseuse, la longueur et le...


Cette étude évalue la stabilité primaire d’un échantillon de 4 135 implants et étudie les corrélations entre la stabilité primaire et les caractéristiques mécaniques de l’implant et de la densité osseuse au moment de la chirurgie implantaire. Elle a été réalisée entre mars 2002 et janvier 2009 dans une clinique privée à Bologne (Italie).

Les critères d’inclusion dans l’étude sont présentés. Lors de la chirurgie, la densité osseuse, la longueur et le diamètre de chaque implant ont été enregistrés. De plus, le pic du couple d’insertion (IT) et la valeur d’analyse de fréquence de résonance (RFA) ont été enregistrés pour chaque implant. Les implants perdus ou remplacés dans les 6 mois suivant la chirurgie ont été également enregistrés.

Ont été inclus dans l’étude 1 045 patients consécutifs représentant 4 135 implants ; 1 184 implants ont été placés dans des sites d’extraction. Le pic moyen IT était de 34,82 ± 19,36 Ncm. La moyenne de la RFA représentant le quotient de stabilité implantaire était 71,57 ± 10,63.

L’analyse de corrélation Spearman montrait une corrélation positive faible entre les valeurs de l’IT et de la RFA.

L’analyse statistique montrait une dépendance fiable entre l’IT et la qualité osseuse mais une très faible corrélation positive entre la RFA et la qualité osseuse. De plus, l’analyse statistique a montré une faible corrélation entre la longueur ou le diamètre de l’implant et la valeur de l’IT, mais elle montre une corrélation fiable entre la longueur des implants et la valeur de la RFA. Les implants placés dans des sites d’extraction présentaient une plus grande valeur moyenne de l’IT et une plus faible valeur de la RFA que les implants placés dans des sites cicatrisés. Vingt-huit implants (0,7 %) ont été considérés comme des échecs et déposés dans les 6 mois suivant la chirurgie.

Les résultats montrent que les implants étudiés obtiennent une bonne stabilité primaire avec un protocole classique. Les valeurs IT et RFA apparaissent comme deux caractéristiques distinctes pour la stabilité primaire des implants, mais non corrélées. Les données acquises montrent que seule la valeur du couple d’insertion est influencée par la densité osseuse tandis que la valeur RFA ne dépend que de la longueur des implants.

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