Implant n° 4 du 01/11/2012

 

REVUE DE PRESSE

Chirurgie

Lena Messica  

L’objectif principal de cet essai contrôlé randomisé stratifié a été de comparer la stabilité des implants placés selon trois méthodes de mise en charge pendant les 16 semaines de cicatrisation suivant leur pose. Les implants ont été mis en charge immédiatement, de façon précoce (6 semaines) ou différée (12 semaines). Les critères secondaires étaient de comparer l’adaptation de l’os marginal pendant 3 ans après la pose.

Les sites pour les implants unitaires au...


L’objectif principal de cet essai contrôlé randomisé stratifié a été de comparer la stabilité des implants placés selon trois méthodes de mise en charge pendant les 16 semaines de cicatrisation suivant leur pose. Les implants ont été mis en charge immédiatement, de façon précoce (6 semaines) ou différée (12 semaines). Les critères secondaires étaient de comparer l’adaptation de l’os marginal pendant 3 ans après la pose.

Les sites pour les implants unitaires au niveau postérieur du maxillaire ou de la mandibule ont été examinés. La valeur du couple d’insertion a été le principal déterminant pour établir le type de mise en charge. L’analyse de la fréquence de résonance a été réalisée au cours des rendez-vous de suivi pendant les 16 premières semaines (avec des résultats fournis sous forme de quotients de stabilité de l’implant [ISQ]). Les niveaux de l’os marginal ont été évalués par radiographie. Quarante patients ont reçu chacun 1 implant unitaire de 4,0 mm de diamètre entre 2004 et 2007. Un échec implantaire a eu lieu avec une valeur de couple d’insertion inférieure à 8,1 Ncm ; le taux de succès a été de 97,5 %. Tous les implants, classés par types d’os et de mise en charge, ont augmenté leur stabilité dans le temps, avec une légère diminution de 1,3 unité ISQ observée à 4 semaines dans le groupe mise en charge immédiate. La perte d’os marginal moyenne en 3 ans était de 0,22 mm. Les valeurs moyennes des couples d’insertion à la pose d’implants pour les types d’os 1 et 2 (regroupés), 3 et 4 étaient respectivement de 32, 17 et 10 et significativement différentes (p < 0,05).

Le couple d’insertion est une bonne mesure objective du type d’os. L’utilisation d’un couple d’insertion de 20 Ncm comme facteur déterminant pour la mise en charge immédiate et de 10 Ncm ou plus comme facteur déterminant pour la mise en charge précoce entraîne le succès à long terme de cet implant et conduit à une bonne réponse tissulaire. Les différents types d’os et de groupes de mise en charge n’ont montré aucune diminution de la stabilité pendant les 4 premiers mois de cicatrisation.

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