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L’objectif de cette étude in vivo a été d’examiner les modifications de la structure de la communauté microbienne des biofilms sur différentes surfaces d’implants au cours du temps.
Un revêtement de nitrure de zirconium associé à du verre (ZrN-verre) et un revêtement de nitrure de zirconium associé à du titane poli (ZrN-Ti) ont été utilisés comme substrats et un revêtement titane poli (Ti-pol) a été utilisé comme témoin. Les échantillons ont été...
L’objectif de cette étude in vivo a été d’examiner les modifications de la structure de la communauté microbienne des biofilms sur différentes surfaces d’implants au cours du temps.
Un revêtement de nitrure de zirconium associé à du verre (ZrN-verre) et un revêtement de nitrure de zirconium associé à du titane poli (ZrN-Ti) ont été utilisés comme substrats et un revêtement titane poli (Ti-pol) a été utilisé comme témoin. Les échantillons ont été montés sur des attelles amovibles sur un patient adulte. Après 24 heures et 14 jours d’exposition intra-buccale, les biofilms microbiens ont été analysés.
Le revêtement d’une surface en titane avec du nitrure de zirconium modifie précocement (24 heures) la composition microbienne, avec une tendance à augmenter par la suite le taux de Lactobacillus. Une exposition à long terme (14 jours) des surfaces des implants à des microbes conduit à une composition très différente du biofilm sur les trois surfaces testées.
Cette étude préliminaire a montré que les surfaces avec du nitrure de zirconium abritaient une composition microbienne significativement différente de celle d’une surface en titane poli. Dans l’objectif de poursuivre l’amélioration des revêtements des surfaces implantaires, le dépôt en phase vapeur de nitrure de zirconium peut aider à influencer l’adhésion des bactéries qui sont moins pathogènes, réduisant ainsi le risque de péri-implantite.