REVUE DE PRESSE
Chirurgie
Le but de cette étude prospective était d’évaluer cliniquement et radiologiquement, 5 ans après leur insertion, des implants mis en place immédiatement après extraction et de les comparer à des implants posés chez les mêmes sujets selon un protocole conventionnel.
Vingt-deux patients consécutifs qui avaient besoin d’au moins 2 implants pour le remplacement de dents condamnées ont été sélectionnés dans cette étude prospective de cohorte. Un implant a été placé...
Le but de cette étude prospective était d’évaluer cliniquement et radiologiquement, 5 ans après leur insertion, des implants mis en place immédiatement après extraction et de les comparer à des implants posés chez les mêmes sujets selon un protocole conventionnel.
Vingt-deux patients consécutifs qui avaient besoin d’au moins 2 implants pour le remplacement de dents condamnées ont été sélectionnés dans cette étude prospective de cohorte. Un implant a été placé immédiatement après l’extraction et l’autre d’une manière différée (au moins 4 mois après l’extraction). Les groupes implants immédiats (II) et implants différés (DI) ont été formés. Un et cinq ans après la pose de la couronne, les variables cliniques et radiologiques ont été enregistrées et analysées. Les comparaisons intragroupes et intergroupes ont été effectuées.
La comparaison intergroupe n’a pas montré de différence significative pour l’indice de plaque, le saignement au sondage et la suppuration. Ces paramètres se détériorent dans les deux groupes au long de l’étude. Cette tendance a été plus forte pour l’indice de plaque dans le groupe II, qui est passé de 15,6 % à 1 an à 25,9 % à 5 ans (p < 0,04). Un an après la mise en charge, les sites avec une profondeur de sondage ≥ 5 mm étaient plus nombreux pour le groupe II par rapport au groupe DI (2,5 % contre 0 %, p = 0,049). À la fin de l’étude, aucune différence statistique significative n’a été trouvée. Radiologiquement, les changements au niveau de l’os crestal n’ont pas révélé de différences significatives. Au cours de la période de suivi, 25 % des implants (26,4 % dans le groupe II et 23,5 % dans le groupe DI) ont montré des complications biologiques : mucosite (20 %) et/ou péri-implantite (5,8 %). Aucune différence entre les groupes n’a été trouvée.
Sur les mêmes patients, les implants posés avec le protocole immédiat ont montré une plus forte tendance à la perte osseuse crestale et à la péri-implantite, bien que ces différences n’aient pas été statistiquement significatives.