REVUE DE PRESSE
Chirurgie
Cette étude rétrospective a pour but d’analyser les facteurs qui peuvent influencer la migration d’un implant dans la cavité du sinus maxillaire.
Quatorze patients présentant un total de 15 implants qui ont migré dans le sinus maxillaire ont été recrutés. Le diagnostic de cette complication s’est appuyé sur des techniques d’imagerie, comme la tomographie à faisceau conique, l’analyse informatisée et la radiographie panoramique. Les données cliniques ont été...
Cette étude rétrospective a pour but d’analyser les facteurs qui peuvent influencer la migration d’un implant dans la cavité du sinus maxillaire.
Quatorze patients présentant un total de 15 implants qui ont migré dans le sinus maxillaire ont été recrutés. Le diagnostic de cette complication s’est appuyé sur des techniques d’imagerie, comme la tomographie à faisceau conique, l’analyse informatisée et la radiographie panoramique. Les données cliniques ont été enregistrées dans tous les cas et traitées pour l’analyse statistique.
Pour un quart des patients, la découverte de la migration des implants a été fortuite, à l’occasion d’une radiographie. La hauteur osseuse résiduelle était inférieure à 6 mm dans la majorité des cas. Cependant, près de 50 % des patients n’ont pas reçu de traitement de préparation du site avant l’insertion de l’implant. Cinq patients (33,3 %) ont été traités par des techniques d’ostéotome, mais un seul d’entre eux avait une greffe osseuse. Par conséquent, 73,3 % des sites n’ont pas reçu de biomatériau pour augmenter la hauteur osseuse disponible. Les complications les plus courantes associées à des facteurs trouvés dans cette étude étaient liées à la conception des implants (cylindrique), à leur dimension (diamètre de 4 mm), à la conception de la restauration prothétique (prothèse partielle amovible), à l’anatomie spécifique du site (hauteur initiale d’os résiduel entre 5 et 6,9 mm), aux données démographiques (âge) et à l’absence de biomatériau.
La sélection des patients et la planification du traitement approprié, ainsi que l’application de la technique d’augmentation osseuse, sont des aspects essentiels qui doivent être contrôlés afin de minimiser le risque de migration de l’implant dans la cavité du sinus maxillaire.