REVUE DE PRESSE
Chirurgie
La présente étude vise à utiliser l’imagerie à faisceau conique (CBCT) pour identifier et mesurer la variation de la présence et l’étendue de la boucle antérieure du nerf alvéolaire inférieur. Cette information peut être utilisée pour fournir des recommandations pour les chirurgiens qui n’ont pas accès à un scanner 3D.
Quatre-vingt-trois patients qui avaient déjà été numérisés avec un dispositif Newtom VG pour une variété d’indications cliniques ont été...
La présente étude vise à utiliser l’imagerie à faisceau conique (CBCT) pour identifier et mesurer la variation de la présence et l’étendue de la boucle antérieure du nerf alvéolaire inférieur. Cette information peut être utilisée pour fournir des recommandations pour les chirurgiens qui n’ont pas accès à un scanner 3D.
Quatre-vingt-trois patients qui avaient déjà été numérisés avec un dispositif Newtom VG pour une variété d’indications cliniques ont été inclus dans cette étude rétrospective. Grâce aux capacités multiplanaires du logiciel de l’appareil, la prévalence et la longueur de la boucle antérieure ont été évaluées.
Les résultats montrent qu’une boucle antérieure n’a pu être identifiée que dans 48 % des cas avec une longueur moyenne de 0,89 mm (de 0 à 5,7).
Dans presque la moitié des cas étudiés une boucle antérieure était présente. Même si dans 95 % des cas étudiés la boucle était inférieure à 3 mm, une marge de sécurité de 100 % dans le placement des implants mandibulaires, en l’absence d’une imagerie 3D, ne serait obtenue qu’avec une distance de 6 mm entre le bord antérieur du trou mentonnier et la position la plus distale de l’implant.