REVUE DE PRESSE
Recherche
L’objectif de cette étude clinique a été d’évaluer le remodelage de l’os marginal et la santé des tissus mous environnant un nouvel implant monobloc pendant 3 années. Les patients auxquels il manque au moins 1 dent sur l’une ou l’autre arcade sont inscrits dans cette étude prospective de 3 années. Cinq dispensaires ont été invités à y participer. Des critères d’inclusion et d’exclusion stricts ont été utilisés. Le niveau marginal osseux a été évalué à partir...
L’objectif de cette étude clinique a été d’évaluer le remodelage de l’os marginal et la santé des tissus mous environnant un nouvel implant monobloc pendant 3 années. Les patients auxquels il manque au moins 1 dent sur l’une ou l’autre arcade sont inscrits dans cette étude prospective de 3 années. Cinq dispensaires ont été invités à y participer. Des critères d’inclusion et d’exclusion stricts ont été utilisés. Le niveau marginal osseux a été évalué à partir de radiographies prises à la pose de l’implant, au bout de 6 mois et chaque année par la suite. Les indices de saignement et de plaque ont été enregistrés 3 et 6 mois puis 1 et 3 ans après la pose des implants. La forme des papilles a été évaluée à la pose des implants avec la restauration provisoire en place, à la pose de la prothèse permanente et après 3 ans de suivi.
Cinquante-six patients ont été traités avec un total de 82 implants monoblocs ; 47 patients se sont présentés au rendez-vous de suivi de la troisième année. Un implant a dû être retiré au bout de 1 mois, donnant un taux de survie de 98,8 % sur les 3 années de l’étude. Pour la plupart des patients, la résorption osseuse (en moyenne : 1,19 ± 1,38 mm ; n = 61) s’est produite au cours de la première année, alors que l’on n’a observé que peu de changement en ce qui concerne le volume d’os marginal entre 1 et 3 ans. La muqueuse péri-implantaire était normale pour plus de 81 % des sites et une absence de plaque a été enregistrée pour plus de 54 % des sites. Cette étude prospective sur 3 ans a montré que le niveau osseux marginal était stable, que les tissus mous étaient en bonne santé et que le taux de survie implantaire était élevé, ce qui confirme l’hypothèse que le système d’implant monobloc présenté a la capacité de conserver les tissus durs et les tissus mous après la première année du début de remodelage osseux.