REVUE DE PRESSE
Chirurgie
Cette étude analyse les conséquences conjuguées du tabac et de la hauteur osseuse disponible initiale (native) sur la survie d’implants dentaires placés immédiatement après une greffe de sinus. Elle est rétrospective et couvre 334 dossiers cliniques dont 75 patients seront retenus pour l’étude, représentant 155 implants. Les données collectées dans ces dossiers sont des notes sur les traitements, des clichés radiographiques, l’âge, le sexe, le statut de fumeur, la hauteur...
Cette étude analyse les conséquences conjuguées du tabac et de la hauteur osseuse disponible initiale (native) sur la survie d’implants dentaires placés immédiatement après une greffe de sinus. Elle est rétrospective et couvre 334 dossiers cliniques dont 75 patients seront retenus pour l’étude, représentant 155 implants. Les données collectées dans ces dossiers sont des notes sur les traitements, des clichés radiographiques, l’âge, le sexe, le statut de fumeur, la hauteur osseuse initiale sous le sinus, les informations relatives aux implants utilisés et à leur survie. Les taux de survie implantaire au stade 2 chirurgical étaient respectivement de 93 et 84 % pour les patients non fumeurs et fumeurs. Après 12 mois de mise en fonction, les taux de survie implantaire étaient de 87 % (81/93 implants) pour les non-fumeurs et 79 % (49/62 implants) pour les fumeurs (p < 0,000). L’analyse montre de façon très significative que les effets du tabac sur la survie implantaire sont très négatifs quand la hauteur osseuse résiduelle sous le sinus est inférieure à 4 mm, ce qui est mis en évidence par un taux de survie implantaire de 82,4 % pour les non-fumeurs et de 60 % pour les fumeurs (p < 0,05).
Les auteurs concluent que le tabac est un grand facteur de risque quand des implants sont placés immédiatement dans des sites ayant reçu une greffe de sinus avec une faible hauteur osseuse initiale.