REVUE DE PRESSE
Chirurgie
Le but de cette étude a été de comparer la perte d’os marginal et les taux de réussite à 1 an après pose des implants au niveau des molaires maxillaires, soit immédiatement en postextractionnel ou après guérison des sites d’extraction (en différé). Une étude rétrospective de cas a été faite sur des patients traités avec pose immédiate ou différée des implants dans la région des molaires maxillaires entre janvier 2006 et décembre 2008. Un protocole a été élaboré,...
Le but de cette étude a été de comparer la perte d’os marginal et les taux de réussite à 1 an après pose des implants au niveau des molaires maxillaires, soit immédiatement en postextractionnel ou après guérison des sites d’extraction (en différé). Une étude rétrospective de cas a été faite sur des patients traités avec pose immédiate ou différée des implants dans la région des molaires maxillaires entre janvier 2006 et décembre 2008. Un protocole a été élaboré, dans lequel l’âge, le sexe, la longueur, le diamètre de l’implant, le type de prothèse, la largeur de la table vestibulaire et l’utilisation de greffes osseuses ont été enregistrés. Au bout de 12 mois, les données relatives aux conditions cliniques et radiologiques des implants et le taux de réussite selon les critères de Buser et al. ont été enregistrés. Les variables ont été analysées statistiquement (corrélation de Pearson, test de Games-Howell).
Cette étude inclut 123 implants posés chez 70 patients, 35 sont placés immédiatement après extraction et 88 en différé après cicatrisation du site extractionnel. Deux implants immédiats et 6 différés sont perdus, aboutissant à un taux de succès de 94,3 et 93,2 % respectivement pour chaque groupe. La moyenne de la perte d’os marginal a été de 0,56 mm pour les implants posés immédiatement et de 0,67 mm pour les différés.
On peut conclure que la pose immédiate d’implants en postextractionnel au niveau des molaires maxillaires présente des résultats similaires avec la pose d’implants sur des sites cicatrisés dans cette même région au bout de 12 mois. On n’observe aucune différence significative entre le taux de survie des implants et la moyenne de perte osseuse marginale entre les 2 groupes.