REVUE DE PRESSE
Prothèse
Le but de cette étude était d’étudier l’influence du rapport entre la hauteur de la couronne et la hauteur de l’implant (rapport C/I) sur la survie de l’implant, sur les changements du niveau de l’os marginal (MBL) et sur la survenue de complications biologiques et techniques.
Cette étude transversale rétrospective a inclus tous les patients ayant des implants dans les segments postérieurs pour la restauration de couronne unitaire avec un minimum de suivi de 5 ans. Tous...
Le but de cette étude était d’étudier l’influence du rapport entre la hauteur de la couronne et la hauteur de l’implant (rapport C/I) sur la survie de l’implant, sur les changements du niveau de l’os marginal (MBL) et sur la survenue de complications biologiques et techniques.
Cette étude transversale rétrospective a inclus tous les patients ayant des implants dans les segments postérieurs pour la restauration de couronne unitaire avec un minimum de suivi de 5 ans. Tous les patients ont été interrogés et examinés cliniquement et radiologiquement. Le rapport C/I et le MBL ont été mesurés sur des radiographies péri-apicales numérisées. Le rapport C/I biologique a été mesuré : longueur de l’implant entouré d’os/hauteur couronne + pilier + partie de l’implant non incluse dans l’os. Pour l’analyse statistique, les analyses de régression, de corrélation et de survie ont été appliquées (P < 0,05).
Soixante-dix patients (âge moyen de 50,7 ans) avec un total de 100 implants (24 implants Straumann, 76 implants Brånemark) ont été inclus dans cette étude. La moyenne de la période de suivi était de 6,2 ans ; 6 implants ont échoué au cours de la période de suivi, ce qui donne un taux de survie cumulatif de 95,8 % après 5 ans en fonction. Le rapport C/I moyen était de 1,04 (± 0,26, entre 0,59 et 2,01). Le rapport C/I biologique était de 1,48 (± 0,42, entre 0,82 et 3,24). Aucune corrélation n’a été mise en évidence quant au rapport C/I et C/I biologiques sur le taux de survie implantaire, la survenue de problèmes techniques et la MBL. Après ajustement pour le rapport C/I biologique, le tabagisme était le seul cofacteur significativement associé à l’échec des implants et des complications biologiques.
Dans la présente étude, le ratio C/I n’a pas d’influence sur la performance clinique des implants remplaçant une couronne unitaire dans les segments postérieurs de la mâchoire.