PAS À PAS
Présentation du cas
OLIVIER LE GAC* SERGE ARMAND**
*968, avenue
du Général Leclerc
47000 Agen
**Faculté de Chirurgie
dentaire
3, chemin des Maraîchers
31000 Toulouse
Cet article se propose de décrire la technique de navigation chirurgicale en s’appuyant sur un cas clinique. Après l’élaboration du schéma prothétique choisi, un guide d’imagerie est réalisé, qui permet de confronter projet prothétique et réalité anatomique du patient et de choisir la taille des implants.
La question du parfait report en bouche de la planification se pose lors de la mise en place des implants. Depuis quelques années, des systèmes de guidage utilisant...
Cet article se propose de décrire la technique de navigation chirurgicale en s’appuyant sur un cas clinique. Après l’élaboration du schéma prothétique choisi, un guide d’imagerie est réalisé, qui permet de confronter projet prothétique et réalité anatomique du patient et de choisir la taille des implants.
La question du parfait report en bouche de la planification se pose lors de la mise en place des implants. Depuis quelques années, des systèmes de guidage utilisant l’informatique ont été développés. Il en existe deux grandes catégories.
– La robotique semi-active (SimPlant®, NobelGuide® par exemple), qui utilise des guides fabriqués par stéréolithographie avancée. Ces techniques, bien qu’ingénieuses et permettant de réduire le temps de la chirurgie, présentent quelques inconvénients : encombrement, accessibilité réduite au site opératoire, planification figée impossible à corriger en cas d’imprévu. Et surtout, il est impossible d’être certain que le guide a été placé en début de chirurgie, sur une muqueuse anesthésiée exactement dans la même position que lors de l’acquisition de l’imagerie tri-dimensionnelle (tomodensitométrie ou imagerie à faisceaux coniques).
– La robotique passive – système Robodent® –, encore appelée navigation chirurgicale. Cette technique, trop méconnue, est pourtant très précise [1, 2, 3]. !