REVUE DE PRESSE
Recherche
La nano-technologie a été employée pour améliorer l’incorporation osseuse des implants dentaires. Souvent, les nano-particules sont appliquées à la surface de l’implant en tant que particules de revêtements. Cependant, les propriétés qui peuvent augmenter la fonctionnalité d’un implant peuvent également conduire à la découverte d’effets négatifs, tels que l’instabilité du nano-revêtement. Le but de cette étude est d’étudier la stabilité ou l’instabilité des...
La nano-technologie a été employée pour améliorer l’incorporation osseuse des implants dentaires. Souvent, les nano-particules sont appliquées à la surface de l’implant en tant que particules de revêtements. Cependant, les propriétés qui peuvent augmenter la fonctionnalité d’un implant peuvent également conduire à la découverte d’effets négatifs, tels que l’instabilité du nano-revêtement. Le but de cette étude est d’étudier la stabilité ou l’instabilité des nano-particules en utilisant une technique de radio-marquage.
Vingt micro-implants en titane ont été insérés dans 10 rats. Tous les implants possèdent un revêtement de particules nanométriques d’hydroxyapatite (HA). Pour suivre les nano-particules d’HA, les particules de 16 implants ont été marquées avec du calcium 45 (45Ca). Après 1, 2, 4 et 8 semaines les implants et l’os environnant ont été récupérés et analysés en utilisant l’autoradiographie pour suivre la migration des particules de la surface de l’implant. Des échantillons provenant du cerveau, du foie, du thymus, des reins, du sang, ainsi que des copeaux de bois des cages des rats contenant les excréments, ont également été récupérés et analysés à l’aide de liquide compteur à scintillation.
La radioactivité témoin de la localisation de 45Ca a diminué au fil du temps à proximité de l’implant. Les mêmes quantités de 45Ca trouvées dans le sang et retrouvées dans les excrétions des rats ont diminué avec le temps. Après 8 semaines, la seule trace de 45Ca a été trouvée dans le foie.
Les résultats indiquent que les particules libérées quittent le corps par le système des voies naturelles, et la probabilité que le nano-revêtement se rassemble dans les organes vitaux et devienne ainsi un potentiel facteur de risque biologique est peu probable.