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Cette étude propose de déterminer les facteurs de risque qui augmentent la probabilité d’un échec implantaire dans l’approche thérapeutique basée sur la mise en charge immédiate de 4 implants quand les implants distaux sont inclinés postérieurement, et supportant une réhabilitation maxillaire complète.
Une analyse rétrospective concerne des dossiers de patients ayant reçu quatre implants tels que décrits, placés sur 285 maxillaires (1 140 implants) et 273 mandibules...
Cette étude propose de déterminer les facteurs de risque qui augmentent la probabilité d’un échec implantaire dans l’approche thérapeutique basée sur la mise en charge immédiate de 4 implants quand les implants distaux sont inclinés postérieurement, et supportant une réhabilitation maxillaire complète.
Une analyse rétrospective concerne des dossiers de patients ayant reçu quatre implants tels que décrits, placés sur 285 maxillaires (1 140 implants) et 273 mandibules (992 implants) mis en fonction immédiatement par des prothèses supra-implantaires rétablissant les arcades complètes.
Ces patients consécutifs ont signé un consentement éclairé entre avril 2008 et décembre 2010. Cette revue des dossiers des patients est menée pour évaluer les facteurs potentiels d’échec implantaire au maxillaire incluant des antécédents de tabagisme, le sexe, la nature des arcades opposées en occlusion, la densité osseuse, le volume osseux, le couple d’insertion des implants, les parafonctions, les localisations des échecs implantaires, les addictions et les facteurs systémiques.
Les informations ont été traitées avec des statistiques descriptives, les auteurs ont ainsi posé quelques postulats en forme de recommandations dans le but de modifier les protocoles existants et en considérant les risques existants.
Ainsi différents facteurs primaires de risque d’échec implantaire pour cette option de traitement ont été identifiés à travers cette analyse de dossiers. Une occlusion avec des dents antagonistes naturelles, le sexe masculin, un défaut de densité osseuse, l’emplacement de l’implant distal, et une parafonction sont apparus suffisamment dans les situations d’échec pour suggérer que des implants supplémentaires ou une mise en charge différée, et l’utilisation d’une prothèse complète amovible pour la temporisation pourrait être plus appropriés pour gérer les patients estimés à haut risque.
Des facteurs secondaires comme le tabac et le volume osseux ont été peu évoqués dans les situations d’échec.
Les auteurs suggèrent un protocole préliminaire tant pour la planification des traitements que pour la sélection des patients en tenant compte des facteurs évoqués pouvant contribuer à l’échec implantaire.
Pendant la mise en place de ces protocoles, les auteurs rapportent qu’ils ont connu moins d’échecs mais de façon anecdotique.