Implant n° 3 du 01/09/2010

 

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Thierry NEIMANN  

Cette étude rétrospective évalue les données de traitements implanto-prothétiques chez des patients souffrant de maladies rhumatoïdes telles que la polyarthrite rhumatoïde (RA) ou les maladies du tissu conjonctif (CTD). Au total, 22 patientes ont été incluses dans l’étude. Toutes étaient atteintes d’une maladie rhumatoïde auto-immune telle qu’un RA isolé (n = 16), RA associé à un CTD (n = 5) ou CTD isolé (n = 1).

Au total, 89 implants ont été placés pour...


Cette étude rétrospective évalue les données de traitements implanto-prothétiques chez des patients souffrant de maladies rhumatoïdes telles que la polyarthrite rhumatoïde (RA) ou les maladies du tissu conjonctif (CTD). Au total, 22 patientes ont été incluses dans l’étude. Toutes étaient atteintes d’une maladie rhumatoïde auto-immune telle qu’un RA isolé (n = 16), RA associé à un CTD (n = 5) ou CTD isolé (n = 1).

Au total, 89 implants ont été placés pour des reconstructions telles que le remplacement d’une dent unitaire (n = 8), une prothèse partielle fixée (n = 14), une prothèse complète (n = 5) ou une overdenture (n = 2). Ces implants ont été évalués après une période moyenne de 42,6 ± 25,2 mois.

Les taux de survie implantaire cumulatifs et de succès, les conditions péri-implantaires telles que perte osseuse marginale, profondeurs de poches, indice de plaque, indice gingival, indice de saignement et indice de tartre ont été évalués avec une attention très marquée sur les conditions de la maladie en cours, RA et CTD. De plus, la fréquence et le type de maintenance prothétique ont été évalués. Un taux de survie implantaire élevé et un taux de succès cumulatif de 96,1 % ont été notés pendant cette période de suivi sur 3 ans.

Les patients avec RA ont montré une perte osseuse marginale moyenne de 2,1 ± 0,5 mm et de bonnes conditions tissulaires. Les patients avec CTD ont subi une perte osseuse marginale moyenne plus importante de 3,1 ± 0,7 mm avec, en particulier pour les patients atteints de sclérodermie, des altérations des tissus péri-implantaires avec un indice de saignement élevé tout comme pour les patientes touchées par le syndrome de Sjögren.

Des taux de succès implantaire et prothétique élevés peuvent être anticipés pour des patients atteints de maladies rhumatoïdes auto-immunes telles que RA et CTD. Une maintenance optimisée comprenant des protocoles d’hygiène orale scrupuleux doivent aider à obtenir des résultats satisfaisants à long terme pour les patients CTD avec des tissus péridentaires et péri-implantaires plus vulnérables.

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