PAS À PAS
Résolution du cas
DrCd, DUFPO
Praticien associé à la faculté de
chirurgie dentaire Paris-7
5, rue Péguy
75006 Paris
Ce projet prothétique a été dicté par les objectifs suivants :
→ préservation immédiate de l’esthétique dès la phase opératoire chirurgicale de 11 et du traitement conservateur de 21 ;
→ mise en condition immédiate des tissus gingivaux sur une durée de 6 mois ;
→ après temporisation, préservation et conservation du résultat acquis au niveau des tissus gingivaux par duplication, notamment de la couronne transitoire implanto-portée, susceptible...
Ce projet prothétique a été dicté par les objectifs suivants :
→ préservation immédiate de l’esthétique dès la phase opératoire chirurgicale de 11 et du traitement conservateur de 21 ;
→ mise en condition immédiate des tissus gingivaux sur une durée de 6 mois ;
→ après temporisation, préservation et conservation du résultat acquis au niveau des tissus gingivaux par duplication, notamment de la couronne transitoire implanto-portée, susceptible de reproduire le même profil d’émergence lors de la réalisation de la couronne d’usage ;
→ utilisation de la zircone comme matériau hautement biocompatible pour maintenir dans le temps le résultat obtenu.
En prothèse dento ou implanto-portée, la garantie du succès repose sur la temporisation : différer, choisir le moment propice pour la prise d’empreinte, après avoir aménagé les tissus environnants destinés à recevoir la future prothèse.
À ce stade, nous avions le choix de procéder classiquement, en réalisant une technique d’empreinte avec transferts (technique pick up), ce qui aurait provoqué une nouvelle compression au niveau gingival, avec le risque de modification du profil d’émergence, de l’alignement des collets, et un résultat peut-être moins satisfaisant qu’avec les couronnes provisoires.
C’est pourquoi nous avons opté pour une technique plus sécurisée qui avait comme objectif de stabiliser et de maintenir dans le temps le résultat acquis avec les provisoires, sans tenter une nouvelle étape d’empreinte, susceptible d’entraîner un nouvel état parodontal.
Cette technique repose sur l’utilisation de la dent provisoire, véritable pilote de la cicatrisation comme transfert d’empreinte pour la réalisation au laboratoire de la prothèse d’usage.
Cette dernière est finalement obtenue par « duplication », ce qui permet de créer un modèle de laboratoire reproduisant à la fois le profil gingival et les paramètres de cicatrisation de la dent provisoire.
Le principe de cet usinage repose sur l’homothétie, propriété inhérente au pantographe qui va reproduire fidèlement les maquettes composites préalablement sculptées par le prothésiste.
Cette technique plaide en faveur de la mise en fonction immédiate, car elle permet au praticien de contrôler, voire d’aménager la mise en condition tissulaire sitôt l’implant posé grâce à la couronne provisoire réalisée en résine thermo-formée. Cette dernière présente un état de surface parfaitement poli au laboratoire, sans commune mesure avec une couronne provisoire réalisée extemporanément au fauteuil en résine autopolymérisable.
Toutes les retouches réalisées au cours de la temporisation, que ce soient des processus de compression, de soustraction ou d’addition de résine, sont rendues beaucoup plus aisées et perfectibles qu’avec des provisoires en résine autopolymérisable.
La qualité de cette couronne provisoire permet une approche au plus près de la prothèse définitive permettant ainsi une double validation :
→ de l’empreinte finale par une simple empreinte de situation ;
→ de l’esthétique pour le patient.
L’utilisation, déjà au stade provisoire, d’une résine composite thermo-polymérisée permet d’offrir au parodonte un atout non négligeable de biocompatibilité. Le recours à un matériau encore plus hautement biocompatible comme la zircone, notamment dans la partie sous-gingivale de l’élément prothétique, permettra de sécuriser le résultat acquis et de le pérenniser sur le long terme.
Rappelons également sa fonction antibactérienne, par sa structure, qui va s’opposer à l’accrochage de la plaque bactérienne.
Enfin, la réussite de cette technique reste subordonnée à la phase chirurgicale qui doit respecter un certain nombre de critères comme :
→ l’axe de l’implant ;
→ sa position ;
→ sa profondeur d’enfouissement ;
→ la conservation des papilles.
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REMERCIEMENTS à Frédéric Philippart, implantologiste exclusif qui a assuré la partie chirurgicale implantaire, François Goyard, prothésiste qui a assuré la réalisation prothétique et Jérôme Setruk pour son aide précieuse concernant la numérisation des figures.