PRESSE INTERNATIONALE
L’ESSENTIEL
Un lambeau de chirurgie implantaire doit être correctement repositionné pour recouvrir le site chirurgical, à l’aide de sutures, d’un stent ou des deux. Le stent a été utilisé en premier par un chirurgien-dentiste londonien, Charles T. Stent (1807-1885), et consistait en un matériau de gutta-percha moulé sur mesure pour guider la cicatrisation d’une plaie chirurgicale. Depuis, il a été utilisé en chirurgie plastique pour décrire un dispositif qui guide, soutient ou maintient...
Un lambeau de chirurgie implantaire doit être correctement repositionné pour recouvrir le site chirurgical, à l’aide de sutures, d’un stent ou des deux. Le stent a été utilisé en premier par un chirurgien-dentiste londonien, Charles T. Stent (1807-1885), et consistait en un matériau de gutta-percha moulé sur mesure pour guider la cicatrisation d’une plaie chirurgicale. Depuis, il a été utilisé en chirurgie plastique pour décrire un dispositif qui guide, soutient ou maintient des tissus de cicatrisation et, actuellement, il désigne le dispositif qui maintient la perméabilité d’une artère ou d’un uretère par exemple. Il peut être réalisé en différents matériaux. En composite bis-acrylique, il peut être réalisé immédiatement et aisément pour fixer un lambeau chirurgical, se révélant ainsi préférable à des sutures ou à d’autres matériaux.
Pour la mise en place d’implants, un lambeau est récliné après une incision bilatérale. Une fois les implants insérés, ce lambeau est repositionné soigneusement et maintenu immobile en bonne position par compression pendant 1 à 5 minutes. Le stent est alors réalisé facilement et rapidement avec un composite bis-acrylique porté par l’embout d’un pistolet automélangeur élargi à son extrémité pour que le matériau soit délivré en un large ruban, de distal en mésial. Le matériau est retenu par les contre-dépouilles des dents adjacentes ou les parois des piliers de cicatrisation. Il durcit en 2 minutes et peut être régularisé et poli. Les sutures sont inutiles si le lambeau est bien maintenu en bonne position. Des bains de bouche à la chlorhexidine sont prescrits 2 fois par jour pendant la première semaine. Le stent est déposé entre le 4e et le 10e jour postchirurgical.
L’auteur de cet article a utilisé le stent bis-acrylique durant 2 années dans quelques centaines de cas sans aucun incident fâcheux et sans aucune réaction tissulaire négative. Même si le stent est laissé en place pendant plusieurs semaines, la muqueuse et la gencive guérissent sans problème. Le matériau n’est pas stérile mais il n’apparaît pas colonisé par les germes de la cavité buccale pendant la semaine de cicatrisation. Quand les sutures sont utilisées conjointement au stent, elles sont isolées des fluides buccaux et donc moins colonisables par les bactéries buccales. Le stent peut être délicatement brossé et désinfecté par des bains de bouche à la chlorhexidine.
Lors de la mise en place d’implants, il faut souvent repositionner un lambeau chirurgical. Celui-ci peut être suturé ou maintenu en place par un stent qui protège le lambeau et le maintient immobile dans une position adéquate. Un stent peut être réalisé en différents matériaux, tel un pack parodontal par exemple, mais un composite bis-acrylique déposé à l’aide d’un pistolet automélangeur permet une réalisation rapide et aisée. Un stent en composite bis-acrylique est préférable aux sutures ou à d’autres matériaux dans de nombreux cas. Comparés aux sutures, les stents n’entraînent pas d’« effet de mèche » par lequel les bactéries colonisent la suture sous la plaie chirurgicale. De surcroît, il n’existe pas toujours de muqueuse sous-jacente pour permettre la suture et les côtés de la plaie peuvent ne pas autoriser un positionnement et une immobilité appropriés par des sutures. Dans ces situations, un stent bis-acrylique peut être utilisé pour un positionnement correct du lambeau et une bonne cicatrisation en se montrant meilleur que les sutures. En recouvrant la plaie, le stent la protège contre les chocs thermiques et mécaniques. Le durcissement du matériau est faiblement exothermique (de 2 à 6,6 °C), sans préjudice pour les tissus mous.