Clinic n° 05 du 01/05/2021

 

Dossier

Pascal AUROY  

Les praticiens de l’unité fonctionnelle d’implantologie orale (UFIO) du CHU de Clermont-Ferrand publient régulièrement dans des revues internationales mais ils s’attachent également à contribuer à des revues françaises de bon niveau dont la notoriété et la diffusion dépassent largement les frontières de l’Hexagone. Habitués à écrire pour les Cahiers de Prothèse et Implant, ils saluent la fusion des titres dans la nouvelle revue CLINIC en signant ces...


Les praticiens de l’unité fonctionnelle d’implantologie orale (UFIO) du CHU de Clermont-Ferrand publient régulièrement dans des revues internationales mais ils s’attachent également à contribuer à des revues françaises de bon niveau dont la notoriété et la diffusion dépassent largement les frontières de l’Hexagone. Habitués à écrire pour les Cahiers de Prothèse et Implant, ils saluent la fusion des titres dans la nouvelle revue CLINIC en signant ces articles consacrés à la problématique implanto-prothétique. L’UFIO et ses dix praticiens disposent de moyens considérables mis à leur disposition par le CHU de Clermont-Ferrand : deux blocs opératoires, un laboratoire de prothèse richement doté en matériel numérique et trois prothésistes. L’UFIO contribue aussi à l’évaluation des techniques et des matériaux, à la recherche et à l’innovation dans notre spécialité.

La somme des compétences des membres de cette unité fonctionnelle, en interaction constante, produit des articles originaux, synthèse des connaissances spécifiques des chirurgiens et des praticiens prothésistes.

C’est le cas des deux articles de ce dossier : la connexion entre le pilier et l’implant ainsi que la passivité et l’adaptation de ces interfaces situées entre la finalité prothétique et son moyen implantaire.

En 1994, lorsque fut créée l’UFIO, les connectiques disponibles étaient principalement des hexagones externes. La connexion entre le pilier et l’implant n’était que le moyen de les solidariser entre eux. Depuis, le foisonnement des concepts a permis des progrès importants. Il a surtout permis de comprendre que le choix du type de connexion conditionne la pérennité du traitement en assurant durablement la transmission des contraintes occlusales à l’implant et aux tissus de soutien. Quelles sont les connexions désormais disponibles ? Quel est leur comportement mécanique ? Sont-elles stables et étanches ? Quel est l’intérêt du déport jonctionnel horizontal ? Ce sont autant de réponses que notre chirurgien Julien Pacchioni et moi-même, en nous appuyant sur la littérature scientifique et en croisant nos regards, synthétisons dans cet article. Dès lors que les implants unitaires sont réunis par une prothèse plurale, apparaît la problématique de l’adaptation et de la passivité des connexions reliées par l’armature. Jean-Luc Veyrune a souhaité détricoter ces deux notions intriquées, afin de les rendre plus intelligibles. Bien que la passivité et l’adaptation absolue soient difficiles à obtenir, il existe un consensus pour dire quelles sont les prérequis incontournables à la pérennité des thérapeutiques prothétiques des bridges implantaires. Entre passivité et adaptation, quels sont les concepts, les enjeux et la pratique clinique ?

Bonne lecture.