RÉHABILITATION GLOBALE D’UN CAS D’USURE BI-MAXILLAIRE
Dentisterie
Esthétique
Marie CLÉMENT* Philippe BUISSON**
*Ancien AHU en prothèse, Faculté d’Odontologie de Lyon. Exercice libéral à Lyon.
**Laboratoire de prothèse à Saint-Didier-au-Mont-d’Or.
Le patient souffre d’une usure dentaire sévère et consulte pour améliorer son sourire. Il présente en effet des signes d’érosion très nets associés à une usure mécanique. Quelques sensibilités à la mastication le gênent également au quotidien. Il ne présente pas de désordres temporo-mandibulaires. Le patient a comme objectif de protéger ses dents durablement en les délabrant le moins possible et rétablir son sourire avec un résultat le plus...
Le patient souffre d’une usure dentaire sévère et consulte pour améliorer son sourire. Il présente en effet des signes d’érosion très nets associés à une usure mécanique. Quelques sensibilités à la mastication le gênent également au quotidien. Il ne présente pas de désordres temporo-mandibulaires. Le patient a comme objectif de protéger ses dents durablement en les délabrant le moins possible et rétablir son sourire avec un résultat le plus naturel possible.
Afin de répondre à la demande du patient, seule une réhabilitation bi-maxillaire était envisageable avec une augmentation de la dimension verticale permettant de protéger les faces occlusales des dents postérieures et de rallonger les dents au niveau antérieur. Au niveau postérieur, des table-tops ou veneerlays ont permis de rester le plus conservateur possible. Au niveau antérieur mandibulaire, la réalisation de facettes compense la perte de substance. Enfin, au niveau antérieur maxillaire, il aurait été possible de réaliser un traitement via la 3 step technique à l’aide de facettes palatines associées à des facettes vestibulaires mais, dans cette situation, avec cette faible hauteur et l’absence de contre-dépouille, la réalisation de « tacos en céramique » a été proposée au patient pour diminuer les interfaces et les coûts.
Les auteurs déclarent n’avoir aucun lien d’intérêts.