LES APPROCHES CHIRURGICALES MODERNES D’AUGMENTATION TISSULAIRE
Dossier
L’implantologie d’aujourd’hui voit émerger régulièrement et fréquemment des techniques, implants ou matériaux nouveaux, permettant une chirurgie de moins en moins invasive. Ce faisant, suite à des pertes tissulaires importantes, de nombreuses situations imposent une chirurgie de reconstruction des tissus durs et des tissus mous. L’objectif de ces chirurgies d’augmentation tissulaire est de satisfaire une esthétique, une fonction et une pérennité de la restauration...
L’implantologie d’aujourd’hui voit émerger régulièrement et fréquemment des techniques, implants ou matériaux nouveaux, permettant une chirurgie de moins en moins invasive. Ce faisant, suite à des pertes tissulaires importantes, de nombreuses situations imposent une chirurgie de reconstruction des tissus durs et des tissus mous. L’objectif de ces chirurgies d’augmentation tissulaire est de satisfaire une esthétique, une fonction et une pérennité de la restauration implantaire.
La littérature est aujourd’hui précise et propose un véritable consensus concernant le minimum d’os nécessaire pour une implantation immédiate ou différée. Bien souvent ces valeurs minimales ne sont pas présentes et il n’y a pas d’autres choix que de greffer le site avant ou pendant la pose de l’implant. Les tissus muco-gingivaux péri-implantaires sont également primordiaux pour la réussite de la greffe, la stabilité à long terme de l’implant posé et la satisfaction des critères esthétiques. Là aussi, un véritable consensus scientifique est présent dans la littérature et permet d’encadrer les décisions thérapeutiques d’augmentation tissulaires avant, pendant ou après la pose de l’implant dentaire.
Malgré toutes les offres industrielles en termes de biomatériaux, les greffons tissulaires autogènes durs et mous conservent leur statut de gold standard à bien des égards : stabilité dans le temps, faible taux de complications, reproductibilité. Toutefois, certains biomatériaux existent depuis longtemps sur le marché. Ils permettent d’éviter parfois un prélèvement autologue malheureusement toujours invasif et trouvent parfaitement leur indication dans certaines procédures d’augmentation tissulaires.
Au travers de ce dossier, le lecteur pourra découvrir plusieurs approches chirurgicales modernes. Toutes différentes, elles permettent une augmentation osseuse et/ou gingivale adaptée aux données récentes de la littérature, en accord avec la biologie des tissus, tout en faisant usage des dernières technologies disponibles.