Équipe et Espace
À La-Teste-de-Buch (33), Jean-Marc Dubray a non seulement su créer un espace pluridisciplinaire high-tech, mais aussi réunir une équipe soudée et complémentaire. Un cabinet dentaire dans l'air du temps et avec un gros potentiel. Qui lui ressemble. Ambitieux et au service du patient.
« Un problème sans solution est un problème mal posé. » Notée sur l'un des murs du cabinet dentaire, la célèbre citation d'Albert Einstein donne le la. Ici, on prend le temps....
À La-Teste-de-Buch (33), Jean-Marc Dubray a non seulement su créer un espace pluridisciplinaire high-tech, mais aussi réunir une équipe soudée et complémentaire. Un cabinet dentaire dans l'air du temps et avec un gros potentiel. Qui lui ressemble. Ambitieux et au service du patient.
« Un problème sans solution est un problème mal posé. » Notée sur l'un des murs du cabinet dentaire, la célèbre citation d'Albert Einstein donne le la. Ici, on prend le temps. D'écouter, de comprendre. Le soin vient ensuite, pensé et établi sur des bases solides et une prise en charge globale. Aux commandes du navire, il y a Jean-Marc Dubray. Bergeracois établi sur le Bassin d'Arcachon dans le cadre d'un projet familial, il ne conçoit pas l'exercice dentaire sans une approche sociologique et psychologique. Diplômé de la Faculté de Bordeaux en 1994, son parcours n'a rien d'un long fleuve tranquille. Tout commence par des remplacements en Martinique, puis des collaborations à La Force, en Dordogne, concomitamment à son installation à La-Teste-de-Buch, en Gironde, où il exerce trois jours par semaine. Un début de carrière soutenu, avec six jours d'activité hebdomadaire sur les deux sites distants de 165 kilomètres et plus de 50 000 kilomètres par an. Mais le jeune chirurgien-dentiste est tenace et voit déjà plus grand pour son cabinet de poche, vingt mètres carrés et une petite salle d'attente, établi dans un groupe médical. En 1999, il installe son nouveau local au fond de son jardin, commence à se former en implantologie, double la surface de sa salle de soins, embauche sa première assistante, Kerstin, qui travaille toujours aujourd'hui à ses côtés. Pendant cinq ans, il pose les bases d'un projet ambitieux et pluridisciplinaire, accueille une seconde assistante dédiée au secrétariat, au planning et au suivi des plans de traitement. Jean-Marc Dubray dégage du temps pour son exercice et prend la mesure de l'importance de l'organisation et du devoir d'information au patient. « Je suis chirurgien-dentiste pour proposer une ou plusieurs solutions de traitement. Le patient doit être suffisamment éclairé. La décision lui appartient. » Son mot d'ordre : rester cohérent et intègre.
En 2004, c'est le grand saut. Il est l'heure de constituer une SELARL, société d'exercice libéral à responsabilité limitée. Un statut qui lui permet d'exercer son activité libérale sous forme de société de capitaux avec un associé avec qui il n'a aucun capital en commun. Il déniche un espace de cent mètres carrés dans le centre-ville de la même commune, qu'il équipe de deux fauteuils de la marque Adec, un bloc chirurgical, une radio panoramique numérique. Le local est dépouillé et spacieux. À l'image de l'idée que le praticien se fait de la dentisterie : clinique et ultra-professionnelle. Il n'en reste pas là et crée deux ans plus tard, après la naissance de son troisième enfant, un second cabinet de 65 mètres carrés à Sanguinet, dans les Landes. Les aller-retours ne lui font pas peur, ni de nouvelles formations, dont une formation de management par la qualité dirigée par Patrick Bone de l'Université d'odontologie de Bordeaux. Une troisième assistante rejoint le cabinet. Le chirurgien-dentiste voit loin. Il guette un plateau de 500 mètres carrés, bientôt disponible dans un bâtiment en construction, entre forêt de pins et accès multiples, autoroute, départementales. Son idée ? Regrouper toutes les spécificités dentaires. Sa patientèle le suit, il rachète le fichier d'un praticien parti à la retraite et forme son équipe à l'organisation et la communication au sein du cabinet, spécialiste de la gestion globale d'un cabinet dentaire, pour réfléchir au mieux à l'organisation et à la communication au sein du cabinet. Ce qui l'intéresse, c'est le travail de groupe. Ensemble.
Depuis maintenant sept ans, le cabinet Apolline est un bel exemple d'interdisciplinarité et de capitalisation des moyens et des compétences. Apolline, comme la sainte patronne des dentistes. Et la sainte du jour de la naissance de sa fille, l'aînée de ses enfants. Pour Jean-Marc Drubay, les valeurs familiales sont essentielles. Cinq chirurgiens-dentistes exercent à ses côtés : Géraldine Guigné, Sophie Laborde, Sylvain Planchenault, Adrien Maury-Salel, Hugues de Bosredon. Ils ont intégré la SELARL au fil des ans. Associés en capital, ils sont tous co-gérants. Chacun est référent dans un domaine : esthétique, implantologie, orthodontie, parodontie... Manquent l'endodontie exclusive et la pédodontie. Des spécificités qui constituent des pistes de réflexion. L'équipe compte dix salariés à plein temps, dont six assistantes dentaires. Deux coordinatrices cliniques, Sabrina et Gaëlle, s'occupent des tâches administratives et accompagnent les patients dans leurs démarches auprès des mutuelles, en fonction de leurs besoins et de leur budget. Xavier Manville, prestataire extérieur, se charge de la comptabilité et du personnel. Tiffany, de l'organisation, du fonctionnement du cabinet et de ses dysfonctionnements. Cinquante mètres carrés sont enfin dédiés au laboratoire de prothèses fixes et amovibles intégré, sous la houlette de Michel Jauregui. Dès l'accueil, la prise en charge est placée sous le signe de l'empathie et d'un rapport de confiance. La clarté dans les explications, l'exactitude dans la proposition des soins. Ce qui relie les praticiens ? La visibilité de ce qu'ils veulent entreprendre, la mutualisation du plateau technique, les outils de décision et de diagnostic rapide. Si l'épidémie de Covid-19 est venue perturber le bon équilibre d'un tel plateau, chacun a su trouver des ajustements et mettre en place une nouvelle fluidité dans la prise en charge.
Ce qui frappe en passant la porte d'entrée du cabinet, c'est l'espace, la lumière, la fluidité de la circulation. Le concept ? Un îlot central qui accueille stérilisation et panoramique. Une alchimie entre netteté, jeu subtil des transparences, des éclairages et dépouillement. La signalétique apporte une touche de fantaisie. Celle de la devanture vitrée de la stérilisation surtout où la dénomination de l'espace est déclinée dans toutes les langues. Les 500 mètres carrés sont rehaussés par une note orangée, une photographie du bateau emblématique du bassin d'Arcachon, la pinasse, et les curieux visages rouges et noirs de deux tableaux suggestifs. La salle de radiologie abrite une Panoramique numérique Sirona et un scanner Cone beam. Fonctionnelles et ergonomiques, les salles de soins, les deux blocs chirurgicaux et la salle de réunion sont disposés aux quatre points cardinaux. Avant l'épidémie, chaque praticien exerçait dans sa propre salle de soins, mais il a fallu s'adapter, avec un roulement pour l'hygiène, un nouveau parcours du patient et un protocole strict. Comme ses confrères et sa consœur, Sophie Laborde, diplômée en 2003 de la Faculté de Toulouse, reçoit sa patientèle sur le fauteuil qui lui échoit. À ses nombreuses formations s'ajoutent un DU de parodontologie et d'implantologie. Tous les cabinets sont agréables et bénéficient de grandes fenêtres plongeant sur la nature. La praticienne apprécie le bel outil de travail, l'environnement agréable, la dentisterie de pointe et le gros potentiel du cabinet. Un support qualitatif pour proposer à ses patients, Aquitains comme venus de Paris, des soins classiques et, surtout, son cheval de bataille, l'esthétique. Sans oublier des traitements neuromusculaires. Très impliquée dans l'avenir du centre dentaire, elle travaille avec des loupes Q-Optics, notamment pour la chirurgie muco-gingivale. Le cabinet a déjà essayé par le passé des systèmes CAD-CAM et d'empreinte optique avec beaucoup d'inconvénients et peu d'avantages. Mais, aujourd'hui, la possibilité d'installer le flow numérique dans les cabinets dentaires existe réellement : ce sera l'axe du prochain développement de la structure. Placé sous de si bons augures, le cabinet dentaire Apolline n'a pas fini de surprendre.
Catherine FayeLes pièces spacieuses de ce cabinet moderne, ouvert sur l'extérieur et la nature. Un juste milieu entre quelque chose de clinique et de convivial. À la fois rassurant et haut de gamme. Tout est sur place. Et rend plus simple la prise en charge du patient.