Clinic n° 02 du 01/02/2020

 

Presse internationale

Notre sélection

DENTAL ABSTRACTS  

Traduit de Dental Abstracts 2019;64(4) avec l'accord de Mosby, Inc. Traduction : Rachel Chau

Contexte

Bien qu'une anesthésie adéquate soit essentielle pendant les traitements endodontiques, les injections d'anesthésie dentaire ne fournissent pas une anesthésie suffisante dans de nombreux cas. Lorsque l'injection primaire échoue, une anesthésie complémentaire est souvent utilisée. Les injections supplémentaires les plus couramment utilisées sont les injections intraligamentaires et intra-osseuses, l'injection intraligamentaire étant considérée comme...


Contexte

Bien qu'une anesthésie adéquate soit essentielle pendant les traitements endodontiques, les injections d'anesthésie dentaire ne fournissent pas une anesthésie suffisante dans de nombreux cas. Lorsque l'injection primaire échoue, une anesthésie complémentaire est souvent utilisée. Les injections supplémentaires les plus couramment utilisées sont les injections intraligamentaires et intra-osseuses, l'injection intraligamentaire étant considérée comme un complément viable après l'échec de l'anesthésie loco-régionale au foramen mandibulaire (IANB inferior alveolar nerve block). Une comparaison de l'efficacité anesthésique de 4 % d'articaïne et de 2 % de lidocaïne administrée injection intraligamentaire supplémentaire après l'échec d'un IANB a été réalisée.

Méthodes

Au total, 106 patients adultes ont participé. Tous présentaient une pulpite irréversible symptomatique sur une première ou une deuxième molaire mandibulaire. Ces patients ont d'abord reçu un IANB contenant 2 % de lidocaïne et 1:80 000 d'épinéphrine. Les niveaux de douleur ont été mesurés à l'aide d'une échelle visuelle analogique (EVA). Quatre-vingt-deux patients avec un soulagement insuffisant de la douleur ont été assignés au hasard pour recevoir une injection intraligamentaire supplémentaire de 4 % d'articaïne avec 1:100 000 d'épinéphrine ou 2 % de lidocaïne avec 1:80 000 d'épinéphrine. Le traitement endodontique a ensuite été repris. Le soulagement réussi de la douleur a été défini comme une douleur nulle ou légère avec l'injection primaire ou supplémentaire. De plus, la fréquence cardiaque a été surveillée via un oxymètre de pouls digital.

Résultats

Tous les patients ont signalé un engourdissement profond de la lèvre. Le taux de réussite de l'injection initiale était de 19 %. Parmi les patients qui ont reçu une injection supplémentaire, ceux qui ont reçu 4 % d'articaïne ont eu un taux de réussite de 66 %, mais ceux qui ont reçu 2 % de lidocaïne ont eu un taux de succès de 78 %. La différence n'était pas statistiquement significative.

La surveillance de la fréquence cardiaque a commencé à la fin de l'injection intra-ligamentaire et consistait en des mesures toutes les 15 secondes. La fréquence cardiaque moyenne a augmenté immédiatement après l'injection dans les deux groupes, mais l'augmentation n'a pas atteint des niveaux significatifs.

Discussion

Les résultats en termes de soulagement de la douleur pour les 2 injections intraligamentaires n'étaient pas statistiquement significativement différents. Les deux solutions ont amélioré les taux de réussite sans augmentation significative de la fréquence cardiaque.

Signification clinique

L'utilisation d'une anesthésie intraligamentaire supplémentaire après l'échec de l'IANB n'est pas une procédure rare, car l'anesthésie initiale est souvent incapable d'obtenir un soulagement complet de la douleur. L'articaïne ou la lidocaïne pour cette injection supplémentaire permettent des taux de réussite beaucoup plus élevés en termes de soulagement de la douleur.