Clinic n° 12 du 01/12/2019

 

RÉFORME DES ÉTUDES

Actu

ACD  

Deux décrets et un arrêté parus au Journal Officiel du 5 novembre fixent les trois nouveaux parcours de formation permettant aux étudiants de rejoindre les études de santé, à partir de la rentrée prochaine (2020). Ces textes entérinent la suppression de la Paces et détaillent la diversification des voies d'accès aux quatre filières de santé. Trois voies différentes sont proposées ouvrant des possibilités d'accès à différentes...


Deux décrets et un arrêté parus au Journal Officiel du 5 novembre fixent les trois nouveaux parcours de formation permettant aux étudiants de rejoindre les études de santé, à partir de la rentrée prochaine (2020). Ces textes entérinent la suppression de la Paces et détaillent la diversification des voies d'accès aux quatre filières de santé. Trois voies différentes sont proposées ouvrant des possibilités d'accès à différentes étapes.

• 1re voie : le « parcours spécifique accès santé » qui est une année de formation de 1er cycle de l'enseignement supérieur spécialement proposée par les universités ayant une UFR (unité de formation et de recherche) de médecine, de pharmacie, d'odontologie ou de maïeutique. Cette année doit comprendre des formations relevant du domaine de la santé mais aussi un enseignement au choix de l'étudiant (droit, lettre...) et un module d'anglais.

• 2e voie : la « licence avec accès santé ». Il s'agit d'une formation du premier cycle de l'enseignement supérieur conduisant à une licence (lettres, droit, chimie...) avec une option « accès santé »

• 3e voie : la formation conduisant à un titre ou un diplôme d'État d'auxiliaire médical d'une durée de 3 ans minimum. La possibilité est désormais ouverte à des étudiants de bifurquer au cours de leurs études paramédicales, dès la fin de la 1re année. Mais les universités sont laissées libres de proposer cette voie.

Une condition : des moyens

Jean Sibilia, président de la Conférence des doyens de facultés de médecine, demande des moyens pour mettre en place la réforme. « Nous sommes prêts à renoncer si nous n'avons pas les moyens », a affirmé Jean Sibilia en indiquant que les universités devaient installer des cours qui n'existent pas encore.