PATRIMOINE
PATRIMOINE PREMIERCIF réf. Sous noA043000par la CIP Assoc. agréée par l'AMFcatherinebel@patrimoinepremier.com
Avec les taux très bas, votre cabinet a plutôt tendance à emprunter plutôt que décaisser la trésorerie ! Résultat : une belle trésorerie qui reste le plus souvent sur les comptes sans être rémunérée.
Alors quelles sont les solutions ? Il faut commencer par hiérarchiser votre trésorerie. À quel horizon pouvez-vous bloquer votre trésorerie ? Quels montants sont à affecter par échéance (1, 2 ou 5 ans et plus) pour pouvoir cibler les produits de placement...
Avec les taux très bas, votre cabinet a plutôt tendance à emprunter plutôt que décaisser la trésorerie ! Résultat : une belle trésorerie qui reste le plus souvent sur les comptes sans être rémunérée.
Alors quelles sont les solutions ? Il faut commencer par hiérarchiser votre trésorerie. À quel horizon pouvez-vous bloquer votre trésorerie ? Quels montants sont à affecter par échéance (1, 2 ou 5 ans et plus) pour pouvoir cibler les produits de placement correspondant à ce timing ? Il faudra déterminer la liquidité du produit, son coût et son risque. Le plus souvent, une garantie en capital est recherchée pour les échéances courtes. Enfin, quel est le rendement souhaité ?
La solution est le CAT (compte à terme), avec une rémunération de l'ordre de 0.70 % à 0.90 %. Certains fonds structurés pourraient répondre à vos besoins (à étudier au cas par cas).
Là aussi, les produits structurés, mais adaptés à des échéances plus longues, et, bien entendu, les contrats de capitalisation.
Certains produits structurés peuvent constituer une solution car ils présentent une garantie en capital. Attention à ne pas oublier les frais ni que ces produits sont généralement constitués d'actifs risqués.
Le contrat de capitalisation, quant à lui, présente l'avantage d'offrir différentes solutions d'investissements, plus ou moins risquées. Mais, c'est une certitude, aucun contrat ne vous offre désormais 100 % en fonds euros. Le maximum que vous puissiez trouver est 70 %. Vous pourrez retenir cette solution au-delà de deux ans de durée de détention. Tout dépend des frais et des unités de compte choisies, plus ou moins risquées. Attention aux pénalités de sortie.
Les précédentes solutions pourront tout à fait répondre à vos besoins (avec les mêmes réserves).
Au-delà, pourquoi ne pas jouer le partenariat privé/professionnel ? Ainsi, Dr P. intervient d'abord comme représentant de sa SELARL (personne morale) pour acheter l'usufruit d'une SCPI sur 5 ans, 7 ou 10 ans. Il place ainsi avantageusement la trésorerie de son cabinet. Concomitamment, il intervient en tant que personne physique pour acheter cette fois la nue-propriété de ces mêmes parts de la même SCPI. Ainsi, c'est le double effet « kiss cool » : Dr P. aura correctement rémunéré la trésorerie de son cabinet avec un intérêt de l'ordre de 2,50 % l'année net d'impôt sur 5 ans et de l'autre, Dr P. aura acheté la seule nue-propriété des SCPI, en bénéficiant d'une décote pour démembrement. Il évitera une forte imposition à l'IR et cet investissement reste non imposable à l'IFI.
Enfin, la personne morale pourra tout à fait acquérir des parts de SCPI en pleine propriété, pour un horizon de placement d'au moins 8 ans et bénéficiera ainsi d'un rendement de 4,80 % net d'impôt, si vous retenez des SCPI européennes, du fait des accords bilatéraux. Attention au choix de la SCPI, elles ne se valent pas toutes !
En conclusion, de belles solutions existent, il faut juste qu'elles soient adaptées à votre situation et à vos besoins. Votre conseil pourra vous aider à bien cibler les placements correspondants à vos besoins.
Ce fonds avec une échéance à un an avec une sortie quotidienne et un beau coupon de 7,35 %. Il est liquide mais sans garantie en capital.
Vous devrez budgéter le surplus de trésorerie indûment encaissé, pour le restituer l'été prochain !