SINISTRALITÉ
ACTU
Les réclamations à l’encontre de chirurgiens-dentistes sont restées stables en 2017. Ainsi, 7 % des chirurgiens-dentistes ont fait l’objet d’une déclaration, calcule la MACSF-Le Sou médical en tenant compte des 1 832 déclarations adressées par les chirurgiens-dentistes sociétaires sur ses 28 178 souscripteurs de contrats. L’assureur note cependant, comme l’année précédente, un phénomène croissant de déclarations restées sans suite car les patients n’ont pas...
Les réclamations à l’encontre de chirurgiens-dentistes sont restées stables en 2017. Ainsi, 7 % des chirurgiens-dentistes ont fait l’objet d’une déclaration, calcule la MACSF-Le Sou médical en tenant compte des 1 832 déclarations adressées par les chirurgiens-dentistes sociétaires sur ses 28 178 souscripteurs de contrats. L’assureur note cependant, comme l’année précédente, un phénomène croissant de déclarations restées sans suite car les patients n’ont pas répondu aux demandes précises sur leurs doléances et les circonstances de la mise en cause. En ne tenant compte que des dossiers effectivement traités soit à l’amiable, soit en justice, le taux de sinistralité se montre stable, à 5,7 % depuis 3 ans.
Hors implantologie, les litiges concernant des actes prothétiques sont prédominants avec plus de la moitié des cas, 667 sur 1 203 au total. À noter la hausse du poste rassemblant les complications suite à des actes de soins et de chirurgie (419 cas) à cause de l’augmentation de plus de 70 % des déclarations pour bris instrumentaux endodontiques. Concernant l’implantologie, la MACSF observe une baisse de 8 % des déclarations qui confirme une tendance déjà observée l’an dernier après plusieurs années de forte croissance. « Le secteur implantaire, qui était pour nous un secteur de risque en matière de sinistralité et qui représente près d’un cinquième de l’ensemble des déclarations, semble mieux maîtrisé », pense Patrick Marchand, directeur du comité dentaire à la MACSF.