PÉDODONTIE
Maria Clotilde CARRA* Muriel DE LA DURE MOLLA** Paul SAULUE***
*Université Paris-Diderot
UFR d’odontologie
Département de parodontologie
Hôpital Rothschild, AP-HP
Paris
Inserm UMS011 : « Cohortes épidémiologiques en population »
Villejuif
**Université Paris-Diderot
UFR d’odontologie
Centre de référence des maladies rares
orales et dentaires, O-Rares
Hôpital Rothschild, AP-HP
Paris
INSERM UMR1163
Institut IMAGINE
Hôpital Necker-Enfants Malades
Paris
***Pratique privée
Agen
Ancien assistant UFR d’odontologie
Bordeaux
Les dix dernières années ont vu augmenter de façon exponentielle le nombre de publications scientifiques concernant le bruxisme du sommeil chez l’enfant. Les mots « bruxism and children » entrés dans le moteur de recherche PubMed font remonter plus de 200 articles publiés entre 2008 et 2018. Cela s’explique sans doute par l’importance de la prévalence du bruxisme parmi les enfants et les adolescents (jusqu’à 40 %) et les conséquences cliniques que cela engendre [1]. Mieux comprendre le bruxisme chez l’enfant permettrait non seulement de mieux traiter le bruxisme à l’âge pédiatrique, mais aussi de minimiser ou de prévenir les conséquences de cette parafonction chez l’adulte, en sachant que, selon les études disponibles sur la prédisposition génétique et l’agrégation familiale du bruxisme, un enfant « bruxeur » deviendra un adulte « bruxeur » dans la majorité des cas [2].
Le mot « bruxisme » identifie des mouvements répétés et involontaires des muscles manducateurs, typiquement liés au serrement de la mâchoire ou au grincement des dents. Le bruxisme du sommeil est une forme du bruxisme qui se manifeste lorsque l’individu est endormi. Il est inscrit parmi les troubles du mouvement en relation au sommeil dans la classification internationale des troubles du sommeil (International Classification of Sleep Disorders, ICSD-III, 2014). Ces mouvements se manifestent dans tous les stades du sommeil, mais ils sont plus fréquents pendant le sommeil léger (stades N1 et N2) (fig. 1). On le retrouve également durant les changements de stade, et dans la période qui précède le sommeil paradoxal, période caractérisée par une instabilité du sommeil qui facilite l’apparition de tous types de mouvements, y compris le bruxisme. Il est rare (< 10 %) dans le sommeil paradoxal (ou sommeil REM en anglais, Rapid Eye Movement), qui est caractérisé par une hypotonie musculaire généralisée. Dans la majorité des cas, l’épisode de bruxisme est associé à un micro-éveil cérébral en dépit du fait que l’individu continue de dormir. Il est alors inconscient de son bruxisme. Parfois, si ces mouvements mandibulaires s’accompagnent de contacts dento-dentaires, des bruits typiques de grincement peuvent se produire et être entendus par les parents ou les frères et sœurs qui partagent la chambre [1, 3].
Un épisode de bruxisme peut durer de quelques-unes à plusieurs secondes, avec une fréquence qui est très variable d’un individu à l’autre (fig. 2). Un minimum de 2 épisodes par heure de sommeil est considéré aujourd’hui comme le seuil minimal pour définir le bruxisme. La sévérité du bruxisme est donc établie en fonction de l’indice de bruxisme (nombre d’épisodes par heure de sommeil) et par la présence de signes et de symptômes cliniques au niveau de l’appareil manducateur : usure des surfaces dentaires, hypertrophie musculaire, douleurs musculaires ou articulaires, et maux de tête récurrents (particulièrement au réveil) [4].
À ce jour, l’étiologie du bruxisme du sommeil n’a pas été élucidée complètement. Le modèle explicatif le plus probable est basé sur l’épigénétique, c’est-à-dire sur les interactions entre la prédisposition génétique au bruxisme et des facteurs de risque comportementaux ou liés au mode de vie, tels que la qualité et la quantité du sommeil, le stress psychosocial, les addictions ou les habitudes alimentaires. Ces facteurs, qui changent au fil du temps (et avec l’âge), peuvent influencer l’apparition et la fréquence du bruxisme [2, 4-5].
Le sommeil a un rôle essentiel dans la croissance et le développement de l’enfant. Son homéostasie influence également l’apparition du bruxisme. En effet, un manque de sommeil (< 8-10 h par nuit, en fonction de l’âge), un sommeil perturbé (bruits, lumière) ou la présence de troubles du sommeil augmentent le risque de bruxisme [6]. Maintenir un rythme régulier dans le cycle veille-sommeil et une bonne hygiène du sommeil est à la base du bien-être de l’individu et fait essentiellement partie du style de vie. Chez les enfants et adolescents, le mode de vie est forcément dépendant de celui des parents et change progressivement avec l’âge. Les contraintes scolaires, les activités extra-scolaires, les rapports avec les amis, les besoins de s’affranchir de l’encadrement familial vont inévitablement influencer les comportements diurnes et nocturnes de l’enfant et de l’adolescent. Ces éléments peuvent avoir un impact sur les composantes psychosociales (stress, anxiété) qui sont mises en relation avec le bruxisme [7].
Par exemple, il a été observé que les enfants bruxeurs sont plus anxieux, névrotiques, stressés, et manifestent souvent des problèmes comportementaux de types déficit d’attention et hyperactivité. L’évaluation du comportement en général et des éventuels problèmes comportementaux est assez complexe chez les enfants et encore davantage chez les adolescents. Il faut évidemment bien interpréter ces études ; les enfants bruxeurs ne présentent pas tous des problèmes du comportement, et le bruxisme du sommeil n’est pas forcément un facteur de risque pour le développement de ces troubles ; plus probablement, les facteurs déclencheurs de troubles comportementaux sont aussi impliqués dans la genèse du bruxisme, et il faudrait donc pouvoir les identifier pour les cibler dans sa prise en charge [3, 8].
Les addictions pourraient également avoir un impact sur le bruxisme. Parmi les addictions les plus fréquentes chez les enfants et les adolescents, on retrouve l’utilisation exagérée et inappropriée des ordinateurs, Smartphones et jeux vidéo. L’exposition aux nouvelles technologies et à Internet commence à un âge précoce, et s’intensifie lorsque l’on utilise ces technologies comme moyen de communication (particulièrement chez l’adolescent et le jeune adulte). Il a été prouvé que l’usage excessif ou abusif a un fort impact sur le sommeil, surtout s’il se manifeste le soir proche de l’heure du coucher [9]. Dans une récente enquête française, il a été estimé que 15,3 % des adolescents envoient un SMS au cours de la nuit, 11 % se connectent aux réseaux sociaux et 6 % se réveillent pour jouer sur Internet [10]. En outre, l’exposition à la lumière forte des écrans des tablettes et Smartphones peut modifier le rythme circadien en déterminant un retard de phase dans l’endormissement. Une étude longitudinale chez des enfants âgés de 8 à 16 ans a montré que la prévalence du bruxisme du sommeil augmente de 9 % à 18 % avec l’exposition à Internet et l’apparition d’une vraie cyberdépendance (fig. 3) [11].
La consommation d’alcool et notamment le binge drinking (« beuverie effrénée », c’est-à-dire un mode de consommation excessif de boissons alcoolisées sur une courte période de temps), très populaire parmi les adolescents en France, augmenteraient le risque du bruxisme du sommeil de 1,2 fois [12]. Le tabagisme est aussi considéré comme un facteur de risque pour le bruxisme. Les enfants exposés au tabagisme passif présentent une prévalence du bruxisme 3 fois plus élevée comparés aux enfants de parents non fumeurs. Une amélioration du bruxisme est observée si les parents arrêtent de fumer en présence de leurs enfants [13].
Dernièrement, quelques études ont mis en évidence une association entre le bruxisme du sommeil et certaines habitudes alimentaires, notamment l’absence du petit déjeuner qui pourrait augmenter le risque du bruxisme de presque deux fois [12, 14].
Le bruxisme du sommeil a été décrit en relation avec plusieurs pathologies de l’enfant et de l’adolescent. Une liste, probablement non exhaustive, est présentée dans le tableau 1 [4, 15-16] (tableau 1) (fig. 4 et 5).
Il y a une forte association entre le bruxisme et les troubles respiratoires du sommeil. On estime que les enfants avec bruxisme du sommeil sont majoritairement des respirateurs buccaux (odds ratio* : 1,5), avec respiration bruyante pendant le sommeil (odds ratio : 3,1), ronflement occasionnel (odds ratio : 1,8) ou habituel (odds ratio : 2,8) [3, 16-17]. L’apnée obstructive du sommeil est aussi 2 à 3 fois plus fréquente chez les enfants bruxeurs. À l’inverse, un enfant apnéique sur deux est un bruxeur. La physiopathologie de la relation entre bruxisme et apnée du sommeil reste à être définie. Une hypothèse plausible suggère que les mouvements liés au bruxisme seraient déclenchés par des épisodes obstructifs au niveau des voies aériennes supérieures et se manifesteraient comme une sorte de « réaction » pour favoriser la réouverture de l’oropharynx [18].
D’autres pathologies du sommeil en comorbidité avec le bruxisme sont : l’énurésie, la somniloquie, le somnambulisme, l’épilepsie, les mouvements périodiques des membres, l’insomnie [16].
Nous avons déjà mentionné les problèmes comportementaux, dont il faut souligner l’association entre le bruxisme du sommeil et le diagnostic de trouble du déficit d’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH). Dans ce cas, l’association fréquemment observée peut être expliquée par la comorbidité avec d’autres troubles du sommeil (par exemple l’apnée obstructive du sommeil, souvent concomitante mais non diagnostiquée) ou la thérapie pharmacologique prescrite pour traiter le TDAH (par exemple méthylphénidate, connu pour entraîner le bruxisme) [16-17].
Le diagnostic du bruxisme reste de la compétence du chirurgien-dentiste, qui joue un rôle important dans le dépistage d’autres pathologies qui pourraient être en comorbidité avec le bruxisme. Une anamnèse médicale approfondie et un examen clinique complet permettront de mettre en évidence une activité de bruxisme et si cette activité a eu des conséquences sur les dents ou les structures de l’appareil manducateur (muscles et ATM) (fig. 6).
Les questions à poser au jeune patient et le plus souvent à ses parents sont simples et visent à évaluer les signes et les symptômes typiquement liés au bruxisme (par exemple douleur et usure), ainsi que l’historique dentaire et les traitements déjà mis en place (par exemple une gouttière). Le patient et ses parents peuvent rapporter des épisodes de bruxisme durant le sommeil surtout si cette activité se manifeste avec des bruits typiques de grincement des dents. Ce rapport est essentiel pour orienter le diagnostic, mais il implique une proximité des parents avec leur enfant, ou des frères et sœurs, pendant la nuit, ce qui n’est pas toujours le cas. En outre, les épisodes de bruxisme ne produisent pas tous des bruits ; le serrement de la mâchoire par exemple est complètement silencieux [4]. Mais nous pouvons suggérer aux parents d’aller regarder leur enfant dormir afin d’observer la qualité du sommeil et l’éventuelle présence de troubles respiratoires (ronflement, apnée) ou du bruxisme.
À l’aide de questionnaires validés, le chirurgien-dentiste peut aussi évaluer les antécédents médicaux et les habitudes du sommeil, pour dépister des troubles du sommeil chez l’enfant et l’adolescent (https://medadvice.typeform.com/to/ujFrFB?typeform-embed=popup-blank).
En cas de suspicion de comorbidités, telles qu’un ronflement habituel ou des pauses respiratoires pendant le sommeil (signe possible d’apnée obstructive), d’amygdales hypertrophiques ou de troubles du comportement diurne, le chirurgien-dentiste doit référer son jeune patient au spécialiste compétent (c’est-à-dire le pédiatre, le spécialiste en médecine du sommeil ou l’ORL) pour poser le diagnostic des comorbidités associées au bruxisme. Très souvent, le diagnostic différentiel et le traitement des troubles du sommeil pédiatrique nécessitent une approche multidisciplinaire en tenant compte des situations médicales et neurologiques coexistantes, ainsi que des facteurs comportementaux, physiologiques, environnementaux et psychosociaux.
En l’absence de toutes suspicions de pathologies associées, la démarche diagnostique ciblera les conséquences potentielles du bruxisme sur les dents et l’appareil manducateur. Le tableau 2 résume les conséquences du bruxisme chez l’enfant et l’adolescent. Comme pour les adultes, le premier signe est une usure anormale des dents qui, en revanche, ne se manifeste pas forcément chez tous les bruxeurs. Il s’agit de facettes d’attrition, principalement localisées au niveau des bords libres incisifs et des cuspides canines, pas forcément symétriques, mais elles concernent dans tous les cas des groupes de dents antagonistes. L’usure attritive se caractérise par des facettes d’usure lisses (reliefs cuspidiens effacés), brillantes et avec des angles vifs (fig. 7). Elle doit être distinguée de l’usure érosive qui peut être due à un reflux gastro-œsophagien (fig. 8), à une diminution de la quantité et de la qualité de la salive, ou encore, et le plus souvent, à une consommation régulière de boissons acides (soft drinks) (fig. 9). Dans ces cas, les zones d’usure sont concaves et arrondies et se situent au niveau des cuspides (fig. 10 et 11), ainsi que sur les autres faces dentaires, linguales et/ou vestibulaires. Une usure à la fois érosive et attritive peut aussi exister, par exemple chez un jeune patient atteint de reflux gastro-œsophagien et de bruxisme (fig. 12-16).
L’examen intrabuccal permet aussi de mettre en évidence d’autres signes typiquement liés au bruxisme : la linea alba au niveau du plan d’occlusion et l’hypertrophie des amygdales (liée à l’obstruction des voies aériennes supérieures). La palpation des muscles manducateurs pourra objectiver une hypertrophie musculaire (fig. 14) ou des douleurs, dont il faudra tenir compte dans la prise en charge.
Le diagnostic du bruxisme est donc essentiellement clinique et basé sur l’entretien médical, les questionnaires (adaptés pour le patient ou ses parents) et l’examen clinique objectivant la présence des signes et symptômes compatibles avec une activité de serrement et grincement des dents pendant le sommeil. Cependant, ces critères ne permettent pas d’établir la sévérité du bruxisme (nombre d’épisodes par heure de sommeil) ni la persistance de cette parafonction au moment de l’examen.
En effet, le constat d’une usure dentaire anormale suggère un historique de bruxisme, mais ne constitue pas une preuve absolue d’une activité de bruxisme actif. D’autres méthodes diagnostiques existent, telles que les enregistrements d’électromyographie (fig. 2) ou la polysomnographie (enregistrement de toutes les fonctions physiologiques, y compris l’activité musculaire, pendant le sommeil), mais elles seront indiquées lorsque le diagnostic est difficile, si un diagnostic différentiel est nécessaire, ou en cas de suspicion d’autres pathologies du sommeil [4].
La prise en charge du bruxisme du sommeil consiste à limiter ou à prévenir ses conséquences sur les dents et l’appareil manducateur. Chez les adultes, nous disposons de plusieurs options thérapeutiques (gouttière occlusale, orthèses, pharmacothérapies, techniques de relaxation et de gestion du stress…), même si certaines trouvent rarement une indication. Chez les enfants, la gestion clinique du bruxisme peut se révéler plus complexe à cause d’options thérapeutiques bien plus limitées [1, 15, 19-21]. De plus, le manque d’études longitudinales ou d’essais cliniques randomisés de bonne qualité fait qu’il n’existe pas de vraies recommandations pour la prise en charge clinique du bruxisme chez les enfants. Cependant, le traitement du bruxisme chez l’enfant doit être non-invasif et conservateur dans tous les cas [19].
Une fois écartée la présence d’autres pathologies en comorbidité, il faudra intervenir seulement si l’activité de bruxisme pendant le sommeil s’associe à des signes et des symptômes qui nécessitent un traitement. En effet, le bruxisme ne doit pas être considéré comme un problème à corriger chez tous les enfants. En l’absence de conséquences, symptômes et comorbidités, il représente une activité musculaire paraphysiologique qui nécessite une surveillance afin de monitorer son évolution, la présence d’autres activités parafonctionnelles, ainsi que les effets sur les dents et l’appareil manducateur dans le temps.
Dans la gestion clinique du bruxisme, la première chose à faire est de cibler les facteurs de risque modifiables identifiés : par exemple le tabagisme passif, les mauvaises habitudes alimentaires (boissons acides, sucrées, sodas qui participent à l’usure dentaire), la mauvaise hygiène du sommeil, le stress et l’anxiété. L’engagement des parents est essentiel pour réussir à modifier ces comportements chez l’enfant et l’adolescent. En cas de symptômes gênants pour le patient, de plaintes douloureuses ou d’altérations des structures dentaires liées au bruxisme (usure excessive des dents permanentes) (fig. 17 et 18), les options thérapeutiques possibles incluent les thérapies cognitivo-comportementales, la relaxation, l’hypnose, et le conseil auprès de la famille sur les habitudes de sommeil à adapter. Ces approches ont pour objectif d’apprendre à l’enfant à reconnaître les états musculaires de tension, serrement et grincement des dents et donc de relâchement et de détente, ainsi que d’agir sur les comportements, le stress ou l’anxiété qui influencent l’apparition du bruxisme.
L’utilisation de gouttières occlusales à porter pendant le sommeil doit être considérée comme un traitement de courte durée ou temporaire en fonction de l’âge de l’enfant et du stade de la dentition. Elles sont largement utilisées chez les adultes mais elles ne préviennent pas l’activité de bruxisme ; elles agissent seulement comme protection des structures dentaires. D’autre part, le traitement du bruxisme avec des orthèses d’avancée mandibulaire, utilisées pour le traitement des troubles respiratoires obstructifs du sommeil, reste plutôt anecdotique chez les enfants et les adolescents, car elles pourraient avoir des conséquences potentielles sur le développement des structures cranio-faciales et de l’occlusion. Ainsi, une évaluation orthodontique et orthognathique du jeune patient est recommandée [21].
Si le bruxisme est concomitant à d’autres pathologies, troubles du sommeil ou comportementaux, il faudra adresser l’enfant au spécialiste référent afin de mettre en place une prise en charge multidisciplinaire [15, 19]. Le chirurgien-dentiste a donc un rôle très important à jouer car le bruxisme du sommeil peut parfois être le signe d’appel de pathologies générales non négligeables.
Le bruxisme du sommeil est une activité involontaire de grincement et de serrement des dents très fréquente chez l’enfant et l’adolescent. Pour bien analyser le bruxisme, il doit être étudié dans le contexte spécifique du patient, en relation avec la physiologie et avec l’homéostasie du sommeil, et en évaluant la présence de facteurs de risque exogènes, comportementaux ou comorbidités. Ces informations sont un prérequis pour le chirurgien-dentiste pour un diagnostic différentiel correct et le choix de la meilleure approche thérapeutique.
Les auteurs déclarent n’avoir aucun liens d’intérêts concernant cet article.