Clinic n° 11 du 01/11/2018

 

RAC ZÉRO

ACTU

ACD  

La Fédération française des assurances (FFA) estime « a minima », à 600 millions d’euros par an le coût de la reforme du reste à charge zéro pour le dentaire, tandis que la Fédération nationale de la mutualité française (FMNF) penche pour 400 millions, selon les responsables santé des deux fédérations qui s’exprimaient lors d’une table ronde. Séverine Salgado, directrice déléguée à la santé de la FMNF, explique la différence par le fait que la FFA inclurait le...


La Fédération française des assurances (FFA) estime « a minima », à 600 millions d’euros par an le coût de la reforme du reste à charge zéro pour le dentaire, tandis que la Fédération nationale de la mutualité française (FMNF) penche pour 400 millions, selon les responsables santé des deux fédérations qui s’exprimaient lors d’une table ronde. Séverine Salgado, directrice déléguée à la santé de la FMNF, explique la différence par le fait que la FFA inclurait le coût total de la convention dentaire. Or, la revalorisation des actes conservateurs « devrait nous permettre d’avoir moins de prothèses ». Les deux fédérations s’accordent sur un surcoût de 200 millions par an pour l’audioprothèse et pas de surcoût en optique.

S’agissant du calendrier de mise en œuvre du RAC 0, l’UNOCAM demande que l’entrée en vigueur au 1er janvier 2020 « fasse l’objet d’une application bienveillante de la part des URSSAF à l’égard des entreprises » pendant l’année, compte tenu de la re-négociation de très nombreux accords de branches et d’entreprises qu’implique la réforme « 100 % santé ».