Les professionnels de santé libéraux des Pays de Loire ont décidé de mieux se coordonner et de partager les projets et expériences à travers leurs URPS. L’objectif est de promouvoir la santé publique, d’améliorer l’accès aux soins et la coordination des soins dans la région.
Les URPS des Pays de Loire qui rassemblent 18 000 professionnels de santé, biologistes, chirurgiensdentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, médecins, orthoptistes, pharmaciens, podologues, sagesfemmes, ont formalisé leur union en signant le 26 juin dernier une charte des professions libérales. Ils fixent dans leurs priorités l’amélioration de la démographie des professions de santé libérales, l’accompagnement des territoires de santé (plus de 50 000 habitants) au service de la population, en collaboration avec les structures de soins et médicosociales, les soins non programmés, les sorties et entrées d’établissements, la télémédecine, la prévention…
La possibilité de fédérer les URPS de chaque profession au sein d’une région était prévue par la loi Bachelot mais n’avait jusqu’à présent eu que peu d’écho. Seules les régions Normandie et Centre ont tenté ces fédérations. Dans la région Pays de Loire, les URPS travaillaient depuis 2 ans sur des objectifs communs. Leurs locaux installés dans un même lieu ont facilité les échanges.
Cette « union des unions » a fait plusieurs propositions concrètes à l’ARS, comme la possibilité de faire appel à un interprète pendant une consultation et de mener des formations pour répondre au problème du burn out. L’idée est aussi « que les libéraux se saisissent de l’organisation des soins à mettre en place pour répondre à la volonté gouvernementale de développer la chirurgie ambulatoire », explique Dominique Brachet, président de l’URPS des chirurgiens-dentistes des Pays de Loire.