Clinic n° 10 du 01/10/2018

 

HOMÉOPATHIE

ACTU

ACD  

Le débat sur l’intérêt de l’homéopathie lancé en mars dernier après la tribune du Figaro, signée par 124 médecins appelant à ne plus rembourser les pratiques de médecines dites alternatives - homéopathie, mésothérapie, acupuncture - non fondées sur des preuves scientifiques, continue de faire des vagues. La faculté de Lille a annoncé début septembre la suspension de son diplôme d’homéopathie pour l’année universitaire 2018/2019.

Quelques jours plus...


Le débat sur l’intérêt de l’homéopathie lancé en mars dernier après la tribune du Figaro, signée par 124 médecins appelant à ne plus rembourser les pratiques de médecines dites alternatives - homéopathie, mésothérapie, acupuncture - non fondées sur des preuves scientifiques, continue de faire des vagues. La faculté de Lille a annoncé début septembre la suspension de son diplôme d’homéopathie pour l’année universitaire 2018/2019.

Quelques jours plus tard, les trois conférences des présidents d’université et des doyens des facultés de médecine et pharmacie indiquaient qu’ils n’entendent pas renoncer à l’enseignement de l’homéopathie. Dans un communiqué commun, ils se sont prononcés en faveur d’un « enseignement universitaire rigoureux de l’homéopathie et des médecines alternatives et intégratives ». L’avis de la HAS, saisie par Agnès Buzyn sur la question du remboursement de l’homéopathie, est attendu pour le mois de février 2019. En juin, l’Ordre des médecins avait pris ses distances avec ces pratiques, faisant savoir qu’il tirerait toutes les conséquences de l’actualisation.