C’est la rentrée !

L’année universitaire sera riche en évènements, notamment avec le nouveau “plan santé” annoncé par le Président de la République et présenté par la ministre de la santé.

La conférence des doyens d’odontologie a repris ses activités après la pause estivale, comme tous les étudiants, enseignants et professionnels. Ainsi qu’elle s’y était engagée cette année, la conférence a œuvré sur de nombreux dossiers qui concernent entre autres les UFR santé, le 3^e cycle des études odontologiques, le service sanitaire ou encore l’aménagement territorial de l’offre de formation, en lien avec ses tutelles de l’enseignement supérieur et de la santé, ses collègues des conférences de médecine et de pharmacie, mais aussi avec les associations étudiantes, les instances hospitalières, ordinales et professionnelles.

La création des UFR, il y a à peine 50 ans, a donné à l’odontologie ses dimensions hospitalo-universitaires et sociétales, et lui a conféré une légitimité ainsi qu’une expertise originale et unique. C’est pourquoi, la question de l’intégration des UFR d’odontologie dans des UFR de santé, largement débattue, a fait l’objet d’une motion destinée aux ministères, indiquant un positionnement prudent face à cette démarche : strict maintien d’une gestion autonome allant des effectifs au budget, sans omettre la maîtrise des choix en matière de pédagogie, de recherche, de santé et la délivrance des diplômes.

Les divers débats avec les représentants de toutes les branches de la profession, mais aussi avec les étudiants et les internes, ont permis de construire une proposition de réforme du 3^e cycle des études en chirurgie dentaire qui sera bientôt examinée par la commission nationale des études de santé (CNEMMOP^*).

En lien avec le collège national des chirurgiens-dentistes universitaires en santé publique, la conférence des doyens a été attentive à la mise en place du service sanitaire. Cette nouvelle formation va contribuer à la promotion de la santé, mais aussi développer la formation des futurs professionnels de santé par des actions concrètes de prévention menées notamment auprès des lycéens et des collégiens dans toute la France.

Enfin, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a chargé la conférence des doyens de réfléchir à une répartition plus pertinente des effectifs étudiants entre les UFR d’odontologie, en lien avec les antennes hospitalières ou hospitalo-universitaires délocalisées.

C’est dans le dialogue, l’écoute, la créativité, la réactivité, le respect et dans la concertation que travaille la conférence des doyens des facultés d’odontologie.

Elle souhaite prendre sa place dans la construction des évolutions de notre profession, afin de promouvoir, par la formation et la recherche, la santé bucco-dentaire et l’accès à des soins dentaires de qualité, dans un contexte politique particulier, voire historique, de transformation du système de santé.