COMIDENT
ACTU
La dentisterie numérique a été un moteur de la croissance du marché dentaire en 2017. Les ventes de produits de nouvelles technologies (imagerie 3D, CFAO, caméra intra-buccales…) ont progressé de 6 % l’an dernier sur le marché français. Ce rythme soutenu n’a pas empêché une augmentation de 4 % des ventes de matériel conventionnel (fauteuil, unit…). Ces données « montrent que les praticiens renouvellent leur matériel classique tout en investissant de manière...
La dentisterie numérique a été un moteur de la croissance du marché dentaire en 2017. Les ventes de produits de nouvelles technologies (imagerie 3D, CFAO, caméra intra-buccales…) ont progressé de 6 % l’an dernier sur le marché français. Ce rythme soutenu n’a pas empêché une augmentation de 4 % des ventes de matériel conventionnel (fauteuil, unit…). Ces données « montrent que les praticiens renouvellent leur matériel classique tout en investissant de manière soutenue dans la dentisterie numérique », se félicite Henri Rochet, président du Comident, qui affiche plus généralement sa satisfaction pour la « belle croissance » des ventes de l’année écoulée. Le marché dentaire français a en effet progressé de 3 % à comparer avec les 1,5 % à 2 % du marché dentaire mondial. La vente de consommables a connu une progression de 2 % qui confirme un « remplissage très correct » des cabinets, analyse Henri Rochet.
Un autre fait marquant en 2017 a été l’augmentation significative de la demande pour la zircone comparativement aux couronnes céramo-métalliques et tout-céramique. « La zircone est une solution très souvent proposée par les chirurgiens-dentistes et les laboratoires comme substitut à la céramo-métallique conventionnelle. Le tout céramique est également remplacé, mais dans une moindre mesure, car son côté esthétique reste nettement supérieur à la zircone », commente Henri Rochet.
L’importance de l’afflux de nouveaux patients attirés dans les cabinets par le panier RAC 0 en 2020, de même que l’état de la bouche de ces patients, n’est pas prévisible. Le Comident estime cependant nécessaire une évolution de l’équipe dentaire pour dégager du « temps dentiste ». « Le Comident est très favorable à la délégation de tâches réalisée de manière encadrée. La création d’un corps d’hygiénistes n’est pas une idée qui plaît aux chirurgiens-dentistes, mais on sent un léger changement dans leur esprit sur le sujet », estime Henri Rochet.