Clinic n° 05 du 01/05/2018

 

CONVENTION

ACTU

Emboîtant le pas aux 250 enseignants qui avaient manifesté dans un courrier, fin mars, leur profond désaccord avec les propositions faites par l’assurance maladie aux syndicats dentaires, la Conférence des doyens des facultés d’odontologie a adopté, début avril, une motion prenant une position similaire. Les doyens en appellent à valoriser « une dentisterie fondée sur la preuve scientifique, à savoir peu invasive, et qui, respectant la rigueur des protocoles, est...


Emboîtant le pas aux 250 enseignants qui avaient manifesté dans un courrier, fin mars, leur profond désaccord avec les propositions faites par l’assurance maladie aux syndicats dentaires, la Conférence des doyens des facultés d’odontologie a adopté, début avril, une motion prenant une position similaire. Les doyens en appellent à valoriser « une dentisterie fondée sur la preuve scientifique, à savoir peu invasive, et qui, respectant la rigueur des protocoles, est chronophage, onéreuse et requiert des dispositifs de qualité. » Aussi « identifier en priorité tarifaire les actes prothétiques les plus invasifs priverait les Français d’un accès à cette dentisterie a minima, seule garante de leur état de santé général », mettent-ils en garde. Réclamant à l’Uncam d’être auditionnés, les doyens précisent par ailleurs que « les niveaux de remboursements ne sont pas neutres et influencent les pratiques professionnelles ». Le Collège national des enseignants en odontologie conservatrice (CNEOC) se joint lui aussi au soutien des universitaires, des praticiens libéraux, des syndicats professionnels et des étudiants pour une revalorisation des soins conservateurs.