PRIX DE VENTE DU CABINET
ACTU
Un chirurgien-dentiste qui parvient à vendre son cabinet pourra le céder à un montant égal à 43 % de son chiffre d’affaires. Cette évaluation a été calculée par Interfimo à partir du prix de cession des 100 derniers cabinets dentaires pour lesquels cette filiale du LCL a accepté des financements. Le déséquilibre de la démographie des chirurgiens-dentistes a conduit à une chute « spectaculaire » de la valeur vénale des cabinets dentaires en quelques années, note...
Un chirurgien-dentiste qui parvient à vendre son cabinet pourra le céder à un montant égal à 43 % de son chiffre d’affaires. Cette évaluation a été calculée par Interfimo à partir du prix de cession des 100 derniers cabinets dentaires pour lesquels cette filiale du LCL a accepté des financements. Le déséquilibre de la démographie des chirurgiens-dentistes a conduit à une chute « spectaculaire » de la valeur vénale des cabinets dentaires en quelques années, note l’étude en préambule. Ce déséquilibre a pu aller jusqu’à « l’impossibilité de céder bon nombre de cabinets ».
L’étude montre que plus de 40 % des transactions concernent l’installation d’un acquéreur, collaborateur du cédant ou tiers. Dans la grande majorité des cas (80 %), cette opération fait suite à un départ en retraite. Les OBO (owner buy out ou vente à soi même, cessions à des sociétés dans lesquelles les cédants restent largement majoritaires) se multiplient et totalisent près de la moitié des transactions (48 %). Elles concernent soit des passages de BNC en SEL, soit des cessions de SEL à des holdings ou des sociétés de participations financières de professions libérales (SPFPL), effectuées généralement pour faciliter l’intégration de nouveaux associés.
Le chirurgien-dentiste acquéreur type est, dans la majeure partie des cas, un homme de 37 ans et demi. Les femmes, qui représentent 40 % des libéraux, ne sont que 32 % à se porter acquéreurs. Si c’est une première installation, l’âge moyen s’établit à 29 ans. En revanche, dans le cas de praticiens qui cèdent leur activité en nom propre à des Selarl qu’ils contrôlent (OBO), l’âge moyen passe à 45 ans.
Au regard du faible niveau de valorisation constate, « nous comprenons difficilement que de nombreux jeunes praticiens se risquent à faire des créations plutôt que de reprendre des cabinets existants ou de s’associer », remarquent les auteurs.