NUMERUS CLAUSUS
ACTU
Le numerus clausus pour les études en dentaire reste stable cette année. L’arrêté paru au Journal Officiel du 29 décembre 2017 fixe à 1?203 le nombre d’étudiants en première année commune aux études de santé qui seront autorisés à poursuivre leurs études en odontologie à la suite des épreuves terminales de l’année universitaire 2017/2018.
L’an dernier, le numerus clausus initialement fixé à 1?199 places avait bénéficié de 4 places supplémentaires...
Le numerus clausus pour les études en dentaire reste stable cette année. L’arrêté paru au Journal Officiel du 29 décembre 2017 fixe à 1?203 le nombre d’étudiants en première année commune aux études de santé qui seront autorisés à poursuivre leurs études en odontologie à la suite des épreuves terminales de l’année universitaire 2017/2018.
L’an dernier, le numerus clausus initialement fixé à 1?199 places avait bénéficié de 4 places supplémentaires par un arrêté publié le 12 mars. Ce numerus clausus intègre 40 admissions directes en seconde année dans le cadre de « l’expérimentation de modalités particulières d’admission ».
En plus de ce numerus clausus, plusieurs autres arrêtés fixent à 16 le nombre des étudiants qui pourront bénéficier du droit de remords, à 71 ceux qui pourront être admis par les filières passerelles en 2e ou 3e année et à 13 ceux admis au titre du nombre complémentaire.
Le numerus clausus est fixé à 8 205 étudiants pour les médecins (+ 1 %), à 3 124 pour les pharmaciens et à 991 pour les sages-femmes.
Le débat sur la réforme du numerus clausus a été relancé au début du mois de janvier par Olivier Véran, un député LRM qui a rappelé à Emmanuel Macron sa promesse de campagne d’en finir avec ce dispositif « périmé ». Ce neurologue a de nouveau critiqué dans les colonnes du Figaro le système de plafond qui « n’est qu’un instrument qui empêche les jeunes Français de faire médecine en France ». Au micro d’Europe 1 le lendemain, Agnès Buzyn a évoqué non pas la suppression du numerus clausus mais une réforme des études médicales. « L’enjeu est de mieux sélectionner les médecins et de mieux les former », a expliqué la ministre de la Santé. « Nous travaillons sur la formation médicale et donc sur le concours, il faut plus de passerelles, il faut des médecins venant d’autres formations qui ne soient pas seulement formés par des maths et de la physique », a précisé Agnès Buzyn. Des annonces seront faites au cours de l’année.