Clinic n° 02 du 01/02/2018

 

NOUVELLES TECHNOLOGIES

6 000 congressistes, 27 000 visiteurs, 406 exposants… Si cette version 2017, « les fondamentaux, source de sérénité », a été un grand succès, son programme s’est aussi conjugué en numérique. Retour sur quelques séances de formation qui vont vous faire opter pour le domaine Hi-Tech.

Chaîne numérique et impression 3D

L’optimisation du résultat esthétique et fonctionnel des restaurations implantaires, la simplification des procédures cliniques et de laboratoire ainsi que l’amélioration de la prévisibilité des traitements sont les principaux objectifs de l’implantologie moderne. Cette prévisibilité est due en grande partie à l’intégration du flux numérique dans les différentes étapes du traitement. Karim Dada, Louis Toussaint et Julien Montenero (« La chaîne numérique : une aide incontournable ») nous ont fait partager les astuces et l’utilisation de cette chaîne numérique pour permettre à l’omnipraticien et à son prothésiste d’intégrer ces outils au quotidien.

Les technologies d’impression 3D se sont développées rapidement depuis une dizaine d’années. Découvrir les grands principes de l’impression 3D, faire le point sur les applications cliniques de l’impression 3D en chirurgie orale et appréhender les perspectives de l’impression 3D dans le domaine de la recherche fondamentale et appliquée, c’est le pari réussi par Elisabeth Goetze, chirurgien maxillo-facial à Mainz (Allemagne) et Jean-Christophe Fricain, directeur de l’Unité Inserm U1026 (Bio-Tis) (« De l’impression 3D à la bio-impression : médecine génératrice et personnalisée »).

Empreintes optiques, flux numériques et CFAO

Maxime Ducret et Arnaud Soenen ont fait apparaître les points essentiels concernant l’intérêt, l’utilisation et la mise en place de la CFAO dans la pratique quotidienne.

La réalisation d’empreintes optiques au cabinet nécessite de modifier certains paramètres de notre pratique.

Il a été également traité de la place du numérique au laboratoire de prothèse et de son avenir dans le contexte inquiétant que rencontre la profession actuellement. Un grand moment de formation… (« Prothèse : empreintes optiques, flux numériques et CFAO »).

Comment gérer l’occlusion en numérique ?

L’empreinte optique est majoritairement connue comme un outil pour réaliser des prothèses unitaires ou de petite étendue. Gérard Duminil, Michel Fages et Maxime Jaisson ont fait apparaître l’étendue des applications de l’empreinte optique, les évolutions des matériels et des logiciels et la supériorité sur l’empreinte classique dans certaines situations. Atout supplémentaire, l’enregistrement de l’occlusion ne se limite plus à l’OIM statique. Il devient possible de réaliser des enregistrements des mouvements mandibulaires en affichant en direct sur un écran les déplacements des arcades du patient.

Panoramique contre cone beam

Le panoramique représente la radiographie de seconde intention, après le cliché rétroalvéolaire. Mais le cone beam s’impose ; il a le vent en poupe et de plus en plus de cabinets d’omnipratique en sont équipés. En matière d’implantologie, il a déjà remplacé le scanner. Aujourd’hui, on dirait qu’il livre un nouveau match, contre le panoramique cette fois. Ces deux examens ont sans cesse tendance à se rapprocher par leur coût, leur technologie, leur irradiation. Cette séance s’est attachée à montrer les différences qui existent et qui subsistent entre eux, en matière d’image, de service rendu. Toute l’expertise de Thomas Fortin.

Numérique et ingenierie font désormais partie des fondamentaux du métier. Ces outils valorisent l’image du cabinet, l’image du patricien et optimisent cette difficile communication praticien-patient.