L’ÉVÉNEMENT
Au seuil de l’année 2018, alors que la porte du cabinet ouvre après quelques jours de trêve, que se souhaiter sinon un exercice serein, la confiance des patients, des soins adaptés pour chacun sans craindre pour l’équilibre du cabinet mais aussi que la profession soit prise en considération et reconnue à part entière comme médicale.
Vœux pieux ? Oui, si l’épisode du règlement arbitral et de ses clauses de sauvegarde n’est pas refermé au plus vite. Devenu une...
Au seuil de l’année 2018, alors que la porte du cabinet ouvre après quelques jours de trêve, que se souhaiter sinon un exercice serein, la confiance des patients, des soins adaptés pour chacun sans craindre pour l’équilibre du cabinet mais aussi que la profession soit prise en considération et reconnue à part entière comme médicale.
Vœux pieux ? Oui, si l’épisode du règlement arbitral et de ses clauses de sauvegarde n’est pas refermé au plus vite. Devenu une réalité le 1er avril dernier, le règlement arbitral a écrasé sur son passage la convention dentaire et relégué aux oubliettes tout dialogue conventionnel. Mais, avec le changement de gouvernement, l’application du volet tarifaire a été reportée d’un an, pour 2019. Un répit pour donner le temps à de nouvelles négociations engagées au mois de septembre de déboucher sur un accord conventionnel. En ce début d’année rien n’est joué. Les cinq premières séances de négociations doublées de rendez-vous techniques ou bilatéraux ont certes permis de poser des jalons salués comme positifs par les syndicats, mais le volet crucial des contreparties tarifaires reste encore inconnu. L’entrée en scène d’un nouveau panier d’actes prothétiques pris en charge à 100 % - RAC Zéro - bloque pour le moment toute avancée. Quid du contenu de ce panier qui doit concrétiser une promesse présidentielle ? Quid de son ?financement ? De ces réponses dépend en cascade la création des deux autres paniers, celui qui sera soumis à des plafonds - RAC Maîtrisé - et celui pour lequel les honoraires resteront libres.
Jusqu’où la négociation pourra-t-elle aller ? Quel compromis sera acceptable ? Sachant qu’en l’absence d’accord, c’est le règlement arbitral qui s’appliquera.
Il s’agira de bien peser le pour et le contre.