Clinic n° 12 du 01/12/2017

 

L’ÉVÉNEMENT

Depuis près d’un demi-siècle, les greffes sur l’arcade dentaire se pratiquent avec succès sur les enfants porteurs de fente labio-palatine. Pour autant, la reconstitution de l’os alvéolaire pourrait être encore optimisée si l’on pouvait anticiper son mécanisme. Doctorante au laboratoire Icube de Strasbourg, Caroline Dissaux s’est ainsi fixé comme objet de recherche la mise au point d’un modèle biomécanique mathématique qui permettrait de simuler cette reconstitution...


Depuis près d’un demi-siècle, les greffes sur l’arcade dentaire se pratiquent avec succès sur les enfants porteurs de fente labio-palatine. Pour autant, la reconstitution de l’os alvéolaire pourrait être encore optimisée si l’on pouvait anticiper son mécanisme. Doctorante au laboratoire Icube de Strasbourg, Caroline Dissaux s’est ainsi fixé comme objet de recherche la mise au point d’un modèle biomécanique mathématique qui permettrait de simuler cette reconstitution dans le but de mettre au point des procédures chirurgicales optimisées : « il s’agit de tester les paramètres au sein de ce modèle biomécanique qui vont permettre d’obtenir de meilleurs résultats, plus prédictifs chirurgicalement ». Le constat clinique sur cette malformation faciale aux multiples conséquences esthétiques, dentaires mais aussi alimentaires, auditives et dans l’élocution a en effet incité Caroline Dissaux, après un cursus de chirurgie plastique et maxillo-faciale, à se pencher sur les facteurs de réussite de la greffe permettant l’unité de la mâchoire supérieure. Lauréate de l’édition 2017 de « Génération jeunes chercheuses » L’Oréal-Unesco, elle vient de se voir remettre une bourse qui lui permettra de poursuivre ses recherches.

Articles de la même rubrique d'un même numéro