Les compétences d’un chirurgien-dentiste peuvent être avérées et, pourtant, ses patients refusent les soins préconisés : « Suis-je maladroit dans ma communication ? » se demande le praticien.
Cette séance reprend les mécanismes de base de la communication et met en évidence les étapes à respecter. Le premier rendez-vous est primordial.
En commençant par l’observation et l’identification du type de patient auquel le chirurgien-dentiste a affaire, car le patient exprime un besoin. Mais d’autres indices sont présents : le patient annonce au praticien que c’est sa femme qui l’envoie (les plus difficiles) ; il est envoyé par un confrère ; il s’agit d’un désir global (« mon sourire me déplaît »)… Le praticien doit apprendre à accueillir le patient, à écouter sa demande, à faire connaissance, à proposer un bilan complet, à peser le pour et le contre, à échanger, le but étant de faire connaissance avec la personne, avec patience et calme, et de dresser un bilan complet pour pouvoir analyser la situation clinique. Après cette première consultation, le patient doit quitter le cabinet en pensant : « C’est le praticien qu’il me faut. »
Ce n’est qu’à la seconde consultation que des solutions claires doivent être apportées et que le plan de traitement est présenté. L’art de la persuasion est indispensable. Tout se joue au niveau de la communication. C’est ainsi que le plan de traitement qui en résultera sera fait avec sérieux et sera à la hauteur de l’engagement mutuel futur. La relation patient-praticien est au cœur de l’exercice et prend forme dès le début de la rencontre au cabinet.
D104 - Les raisons pour lesquelles un patient accepte ou refuse un plan de traitement Florence Acquier-Demès et Jacques Vermeulen Vendredi 1er décembre, de 16 h à 17