VU PAR LES INTERNES
Coralie BURLE* Elisabeth LEIZE**
Après poudrage, l’empreinte du masque gingival est faite (fig. 2) (elle correspond à un modèle de fausse gencive en technique conventionnelle) : elle permettra la modélisation du profil d’émergence. La prise d’empreinte optique au CEREC nécessite l’utilisation d’un scanpost et d’un scanbody, véritables transferts d’empreinte numérique qui permettront l’indexation de la position de l’implant. Le...
Après poudrage, l’empreinte du masque gingival est faite (fig. 2) (elle correspond à un modèle de fausse gencive en technique conventionnelle) : elle permettra la modélisation du profil d’émergence. La prise d’empreinte optique au CEREC nécessite l’utilisation d’un scanpost et d’un scanbody, véritables transferts d’empreinte numérique qui permettront l’indexation de la position de l’implant. Le scanpost est donc vissé sur l’implant et le scanbody est indexé dessus. L’empreinte est prise, ainsi que l’arcade antagoniste et le mordu vestibulaire (fig. 3). Les étapes de conception assistée par ordinateur (CAO) – corrélation des modèles et recalage du mordu occlusal, orientation du plan d’occlusion, sélection de la ligne de copie (copie biogénérique de 36-37) et de la ligne de base (profil d’émergence), définition de l’axe de la restauration (fig. 4 et 5) – se succèdent et aboutissent à la modélisation d’une pièce dont le design peut être modifié par l’opérateur (fig. 6 et 7) : points de contact proximaux et occlusaux, axe de la restauration et position du puits d’accès à la vis, anatomie… La pièce est alors usinée dans un bloc d’IPS e.max® CAD A16 de teinte A3 LT (fig. 8 et 9). La pièce est maquillée à l’aide de stains (maquillants intensifs) et de shades (maquillants dentinaires). La cuisson, en une seule étape, se fait par un processus de cristallisation, 18 minutes à 850 °C, sous vide et sans infiltration. Après refroidissement, la pièce est collée sur son embase en titane (VarioBase™, Straumann) (fig. 10) à l’aide d’un composite de collage autopolymérisant, le Multilink® Hybrid Abutment (Ivoclar Vivadent) (fig. 11 et 12). Les excès de colle sont soigneusement enlevés et le joint cervical est poli. Les restaurations sont alors essayées, puis vissées à l’aide d’une clé dynamométrique à un couple de serrage de 35N.cm. La vis de prothèse est recouverte de gutta-percha blanche puis de composite et l’occlusion est ajustée (fig. 13).
Les récentes techniques de CFAO permettent la réalisation d’éléments prothétiques de petite et moyenne étendue directement au cabinet dentaire, offrant ainsi au patient et au praticien une durée de temporisation réduite.
Rauscher O. Impressionless implant-supported restorations with Cerec 4.2. Int J Comput Dent. 2014;17 (2):159-68.
Kurbad A, Kurbad S. CAD/CAM-based implant abutments. Int J Comput Dent. 2013;16 (2):125-41.