L’ÉVÉNEMENT
Après avoir prouvé mi-octobre, à Amiens, qu’il était capable d’effectuer une opération complexe sur le rachis, le robot pourrait-il se substituer cette fois au chirurgien-dentiste en implantologie ? Comme le rapporte le South China Morning Post, les Chinois sont en effet parvenus à utiliser un robot pour poser 2 implants dentaires, en 1 heure, à une patiente sous anesthésie locale. L’intervention humaine s’est cantonnée à remettre au robot les 2 implants imprimés en...
Après avoir prouvé mi-octobre, à Amiens, qu’il était capable d’effectuer une opération complexe sur le rachis, le robot pourrait-il se substituer cette fois au chirurgien-dentiste en implantologie ? Comme le rapporte le South China Morning Post, les Chinois sont en effet parvenus à utiliser un robot pour poser 2 implants dentaires, en 1 heure, à une patiente sous anesthésie locale. L’intervention humaine s’est cantonnée à remettre au robot les 2 implants imprimés en 3D. Qualifiée de première mondiale, l’opération a démontré une marge d’erreur de 0,2-0,3 mm. La Chine, où un quart seulement des 400 millions de personnes nécessitant un implant est pris en charge, mise sur cette nouvelle technologie, notamment dans le traitement des caries, véritable fléau dans un pays en pénurie de dentistes.
Le robot, dénommé Yomi, a également la capacité de réagir aux mouvements du patient et d’adapter son programme en conséquence. L’intervention n’a certes pas prouvé que le robot était capable d’empathie. Toutefois, l’expérience laisse songeur alors que le gouvernement français vient d’annoncer un développement de la télémédecine pour combattre les déserts médicaux.