SINISTRALITÉ
ACTU
Les réclamations à l’encontre des chirurgiens-dentistes ont augmenté de 9 % en 2016 par rapport à 2015. Le taux global de sinistralité est ainsi passé de 6 à 7 %. Patrick Marchand, directeur du Comité dentaire à la MACSF, relativise cette progression. En effet, sur les 755 déclarations de sinistre adressées aux 25 484 sociétaires de la MACSF, 303 sont restées sans suite. « Il s’agit souvent de manifestations formelles argumentées de patients qui ne donnent pas suite...
Les réclamations à l’encontre des chirurgiens-dentistes ont augmenté de 9 % en 2016 par rapport à 2015. Le taux global de sinistralité est ainsi passé de 6 à 7 %. Patrick Marchand, directeur du Comité dentaire à la MACSF, relativise cette progression. En effet, sur les 755 déclarations de sinistre adressées aux 25 484 sociétaires de la MACSF, 303 sont restées sans suite. « Il s’agit souvent de manifestations formelles argumentées de patients qui ne donnent pas suite quand nous demandons des renseignements complémentaires. On peut donc estimer que le nombre des déclarations est équivalent à celui de 2015. »
Les actes implantaires représentent 22 % de l’ensemble des déclarations, une part qui s’est stabilisée cette année après plusieurs années de hausse. Les déclarations ont en effet doublé depuis 2009. Cette stabilisation « n’est pas forcément significative, il faut être prudent », remarque Patrick Marchand. Face au rapport de risque spécifique élevé pour les actes d’implantologie, la MACSF recommande « rigueur absolue dans l’établissement des indications après bilan préopératoire complet ; respect des recommandations de bonnes pratiques ; synergie, concertation permanente et collaboration entre les intervenants lorsque ce cas de figure existe ».
La majeure partie des litiges traités en 2016 ont été réglés à l’amiable (1 387 dossiers), 289 ont suivi une procédure ordinale et 109 une procédure civile.