MAROC
ACTU
Le récent décès d’un jeune enfant au Maroc après extraction d’une dent par un prothésiste dentaire a remis à l’ordre du jour le problème de l’exercice illégal de la médecine dentaire dans ce pays. Selon l’Ordre marocain, ce cas est en effet loin d’être isolé. D’autres extractions ou anesthésies effectuées illégalement ont eu des conséquences dramatiques. L’institution évalue à 3 300 le nombre de prothésistes dentaires exerçant illégalement la médecine...
Le récent décès d’un jeune enfant au Maroc après extraction d’une dent par un prothésiste dentaire a remis à l’ordre du jour le problème de l’exercice illégal de la médecine dentaire dans ce pays. Selon l’Ordre marocain, ce cas est en effet loin d’être isolé. D’autres extractions ou anesthésies effectuées illégalement ont eu des conséquences dramatiques. L’institution évalue à 3 300 le nombre de prothésistes dentaires exerçant illégalement la médecine dentaire dans le pays. Une étude réalisée il y a 5 ans sur 1 400 personnes pratiquant illégalement a montré que 56 % d’entre elles sont des mécaniciens dentistes, 27 % des prothésistes, 10 % des arracheurs de dents ambulants et 7 % des barbiers. Les professionnels demandent aux autorités de prendre des mesures d’urgence pour lutter contre l’exercice illégal.