Efficacité et harmonie, deux mots-clés que Marianne Bordeaux et Grégoire Dabadie, chirurgiens-dentistes sur le bassin d’Arcachon (33), manient avec professionnalisme et passion. Associés dans un cabinet pensé en termes de lumière et d’ergonomie, ils proposent, ensemble, des prises en charge cohérentes. Leur philosophie ? Placer le patient au cœur du soin.
À quelques encablures des parcs à huîtres et de l’océan, le cabinet de Marianne Bordeaux et de Grégoire Dabadie allie esprit de la région et équipement de pointe. Une structure simple, qui jongle entre symétrie, lignes de fuite, clarté et circulation. La façade extérieure fait écho aux cabanes d’huîtriers avec son bardage en bois. La salle d’attente, vaste et lumineuse, sous une verrière où l’on peut voir passer les nuages, invite les patients à profiter de ce sas de détente. Partout des baies vitrées, des ouvertures, et une déclinaison de couleurs : bronze, gris, noir et blanc. Ouvert en septembre 2016, le cabinet respire la bonne humeur et le professionnalisme.
Fils de médecins bordelais, Grégoire Dabadie est très attaché au Bassin d’Arcachon où, enfant, il passait tous ses week-ends et ses étés. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait posé ses valises entre dune du Pyla et forêt des Landes. Une fois son baccalauréat en poche, il rêve de faire de la chirurgie, est séduit par l’odontologie que pratique un ami de la famille, se lance dans ses études à la faculté dentaire de Bordeaux, se découvre une vraie passion pour ce métier lors de ses stages et de ses premières collaborations. « J’ai vu les différents visages de cet exercice, me suis intéressé à ses multiples approches, techniques et facettes. » Diplômé en 2009, il rencontre celle qui va devenir son épouse et son associée. Marianne Bordeaux est Niçoise et diplômée de la faculté dentaire de Reims. Les deux jeunes chirurgiens-dentistes sont alors confrontés à une décision : le choix de leur lieu d’exercice. « Nous ne voulions pas nous installer à Bordeaux où il existe déjà de nombreux cabinets dentaires, nous voulions avancer, développer notre pratique et faire des choix qui nous correspondent. » Un état d’esprit que le jeune couple va cultiver avec constance, entre travail et action. Ils commencent donc tous les deux par effectuer des remplacements dans la région, s’installent pendant quelques mois sur l’île de la Réunion. Lui, termine d’écrire sa thèse. Elle, poursuit ses collaborations. Ils rentrent ensuite s’installer à Narbonne, en 2010. Pendant une année, chacun exerce dans un cabinet qui recherche des collaborateurs. Grégoire Dabadie profite de cette période et de l’emplacement géographique pour passer un DU d’implantologie à Montpellier. Il décide également de présenter à sa jeune épouse l’un des praticiens chez qui il effectue sa collaboration, Bernard Guilhem, à la fois omnipraticien et orthodontiste. Elle a le coup de foudre pour son approche de l’exercice dentaire et l’ambiance du cabinet, revient souvent échanger avec lui, apprendre. Chacun commence à voir se dessiner l’angle sous lequel il va pouvoir exercer dans les années à venir. Elle, plus en lien avec les enfants. Lui, dans une prise en charge globale de ses patients, conservatrice et orientée vers la reconstitution tout céramique.
Rendre service. C’est sous ce nouveau jour que les deux chirurgiens-dentistes poursuivent leur route. De son côté, Marianne Bordeaux débute sa formation en orthodontie par deux années à Paris. Elle y découvre de nouvelles techniques, ainsi qu’une nouvelle philosophie de soins. En juillet 2011, elle rachète la patientèle et l’équipement d’un petit cabinet dentaire situé dans une maison médicale à Gujan-Mestras et commence peu à peu à exercer avec sa double casquette d’omnipratique et d’orthodontie. Pendant ce temps, Grégoire Dabadie enrichit ses connaissances à la SAPO, avec un nouveau DU d’implantologie et un CES de parodontologie. En 2013, il rachète un cabinet dans la ville du Pyla, situé à 15 kilomètres de celui de son épouse, 55 m2 qu’il fait entièrement rénover par l’architecte Alexandre Rougier. L’objectif est de le rendre très fonctionnel et agréable. C’est là, dans un espace dépouillé, où le blanc et le bois clair dominent, qu’il exerce, avec une assistante, 4 jours par semaine. Chacun reçoit donc sa patientèle, en solo, dans son propre cabinet. Et la famille s’agrandit, avec 2 enfants.
Au fil de ses lectures, Grégoire Dabadie découvre l’approche esthétique et micro invasive tout en continuant l’omnipratique et l’imlantologie « J’ai été frappé par la marge de progression importante que cette technique permettait et, surtout, par la satisfaction qu’elles procuraient au patient. » Conquis, le praticien décide alors de se former à Paris auprès de Gil Tirtet et Jean-Pierre Attal : le cycle GRF (Groupe Raphaël Formation, Montrouge) qui met l’acccent sur le gradient thérapeutique. « Peu à peu, la relation avec mes patients a changé. Ma démarche de soins a évolué et la notion de plaisir s’est mise à en faire partie intégrante. » Son credo ? Favoriser le soin avant toute autre prise en charge, en passant par une réflexion globale sur les améliorations possibles à apporter à une occlusion au sourire. « Je ne transige pas sur mes règles. Ce qui compte, c’est la rigueur et la gratitude des patients. » Sa patientèle apprécie et lui reste fidèle. De son côté, son épouse s’investit de plus en plus dans l’orthodontie notament en suivant le Master Damon et le cursus Invisalign. En 2014, ils apprennent qu’un terrain vague situé à Gujan-Mestras est en vente. Très ancrés dans le travail, l’évolution des techniques, de leur exercice, et sans cesse dans une réflexion tournée vers l’avenir, Marianne Bordeaux décide d’acheter le terrain et laisse mûrir leur projet d’association et d’agrandissement. Tout en commençant à échafauder plans et agencement avec l’architecte Alexandre Rougier, ami de longue date. Pour pouvoir mener à bien et supporter financièrement ce futur cabinet, l’idée est alors de créer une maison médicale qui accueillera d’autres spécialités. En janvier 2016, les travaux sont lancés.
Huit mois plus tard, la structure ouvre ses portes. De part et d’autre de la salle d’attente de 40 m2, où se font face deux bibliothèques rondes, des luminaires Artémide et des chaises transparentes signées Starck, trois cabinets sont loués à des infirmières, une psychologue et une podologue. Chaque partie locative est séparée, avec son propre compteur et une indépendance à tous les niveaux, permettant une meilleure gestion, sans confusion. Dans l’axe de l’entrée, de larges panneaux vitrés délimitent le cabinet dentaire, parfaitement symétrique. À gauche, la salle de soins de Marianne Bordeaux qui dorénavant reçoit ses patients, enfants et adultes, pour des soins orthodontiques et la salle de radiologie, abritant une radiographie panoramique Planmeca Promax 3D et une téléradiographie de profil. À droite, la salle de soins de Grégoire Dabadie, omnipraticien, avec une orientation en soins de reconstitution tout céramique. Au centre, la banque d’accueil faite sur mesure et, derrière un second panneau vitré, la stérilisation tout en longueur qui dessert les deux salles de soins et permet aux deux praticiens, par un jeu subtil de l’organisation de l’espace, de se voir tandis qu’ils exercent et de communiquer si nécessaire lors de soins. Une complicité et une complémentarité au service des patients, que l’un et l’autre s’adressent pour un conseil ou un soin spécifique.
Si la patientèle du précédent cabinet de Marianne Bordeaux, dont elle n’était que locataire des murs, a suivi l’orthodontiste, celle de Grégoire Dabadie continue d’être reçue dans son cabinet du Pyla, dont il est propriétaire et où il exerce un jour et demi par semaine. À Gujan-Mestras, il a su se créer une nouvelle patientèle, notamment par le bouche-à-oreille. Ouvert du lundi au vendredi, le cabinet bénéficie d’un agencement où la circulation de chacun reste fluide. Les assistantes, Corinne et Margaux, officient en cercle entre l’accueil, la stérilisation et les salles de soins. Portes coulissantes et parois transparentes facilitent le passage de la lumière. Les salles de soins sont agencées à l’identique, fauteuils Planmeca, petite table ronde et fauteuils stylisés en guise de bureau, multiples rangements et miroirs. Un mariage subtil entre simplicité et design, à l’aune de l’alliance énergique et constructive qu’a su créer le couple de chirurgiensdentistes dans son exercice.
La structure de 180 m2 sur 2,70 m de hauteur, au sol tout en dalles couleur béton, semble se déployer comme les ailes d’un papillon, parfaitement symétrique et sans ostentation. Une sensation d’espace palpable qui fait écho à la photographie du banc d’Arguin – bandes de sable et océan – posée contre le mur de la salle de soins de Grégoire Dabadie « Je cherche encore le meilleur accrochage possible afin de la mettre en valeur ». Passionné, altruiste et esthète, le praticien a su installer une vitesse de croisière appréciable en quelques mois. C’est la complémentarité qui lui permet de garder son cap, avec son épouse orthodontiste, le laboratoire de prothèses LSO et chacun de ses patients. « Ici, on propose un service 5 étoiles. Si un de nos patients a un quelconque souci, on s’engage à le recevoir dans l’heure qui suit. Et on lui propose les soins et les restaurations qu’on estime être les meilleurs pour lui. » De fait, équipés de leurs appareils photos Canon 760D, les praticiens n’hésitent pas à photographier la bouche de leurs patients avant et après, dans un but de plaisir et de communication. Jamais dénués de projets, leur prochaine étape est d’acquérir une caméra 3Shape pour des empreintes optiques. Avec toujours le même souci de soins les moins mutilants et invasifs possible. Et des traitements avec des résultats à long terme.
Les jeux de reflets entre panneaux vitrés, ampoules dorées, luminaires. Le ciel et la nature qui s’invitent dans le cabinet grâce aux larges baies vitrées et à la verrière dans la salle d’attente.