Clinic n° 03 du 01/03/2015

 

Dry Tips (Mölnlycke Health Care)

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J’AI ESSAYÉ

Très vite installés en bouche, ces petits tampons qui absorbent la salive parotidienne et l’eau du spray s’avèrent une aide précieuse pour le travail au maxillaire.

La société Molynke commercialise une quantité de produits d’hygiène dont nombre de serviettes, gants et masques à usage professionnel. Mais également les Dry Tips, petits tampons absorbants qui servent à stopper la salive parotidienne lors des soins au maxillaire. Les rouleaux de coton, quoique capables d’éponger une bonne quantité de sécrétions mais également l’eau du spray de la turbine ou du contre-angle, ont une capacité limitée. De plus, ils arrivent rarement au contact des dernières molaires supérieures, même si on les pousse très en arrière, car il est pratiquement impossible de les maintenir dans le fond du vestibule entre le procès alvéolaire et la joue à cet endroit.

Il se glisse partout

Cet espace restreint peut en revanche être aisément occupé pas la surface quasi plate du dispositif dont il est question ici. Sa forme est celle d’une pointe de flèche stylisée. Cela n’est pas nouveau : une autre marque, américaine, propose un objet très similaire. Les Dry Tips existent en deux tailles : petite et large. La première est certainement la plus utile et la plus polyvalente. On insère le Dry Tip avec sa partie en pointe – très arrondie – vers l’arrière, à hauteur de la commissure labiale. Le tampon est constitué d’une zone blanche plate qui contient le gel absorbant, scellée dans une double feuille de plastique qui déborde d’environ 4 mm tout autour. L’une des faces est lisse et brillante, tandis que l’autre a une texture grainée présentant un fin relief ressemblant à l’empreinte d’un tissu de gaze. C’est elle qu’il faut placer du côté extérieur, c’est-à-dire contre l’embouchure du canal de Sténon. La partie lisse, elle, doit être orientée vers les faces vestibulaires des dents à traiter.

Il dure longtemps, longtemps

Le gel contenu dans l’enveloppe absorbe jusqu’à 30 fois son volume d’eau. Cela s’avère très pratique lors du fraisage, à l’inverse des rouleaux de coton qu’il faut remplacer à intervalles réguliers : un seul Dry Tip peut servir durant toute la procédure. La face rugueuse, grâce à son relief particulier, adhère légèrement à la muqueuse, ce qui empêche l’ensemble de glisser ou de se déplacer. À la fin de la séance, le Dry Tip ressemble à une petite outre toute gonflée. Evidemment, ce genre de dispositif ne vaut pas une digue bien ajustée pour isoler les dents de la salive. Mais, il est facile et rapide à installer en une poignée de secondes, dans presque tous les cas. Sans réel inconvénient, il présente tout de même quelques limitations : il n’assure en aucune manière l’écartement de la joue. Un rouleau de coton, placé en complément dans le fond du vestibule sera quand même souvent utile, pour écarter légèrement la joue des surfaces vestibulaires. Dommage qu’il n’existe pas de dispositif combinant les deux éléments, avec une forme tridimensionnelle un peu plus complexe qui allierait l’efficacité absorbante du gel tout en assurant un écartement de la joue confortable durant le traitement.

+

• Mise en place simple et rapide

• Excellente capacité d’absorption des fluides

• Très bon maintien en place

-

• N’écarte pas la joue

PRIX DE VENTE RECOMMANDÉ

• 20,95 € la boîte de 50 Dry Tips