L’ÉVÉNEMENT
Un magazine féminin recommandait récemment à ses lectrices de conserver les dents de lait plutôt que de les donner à la petite souris.
Les cellules souches extraites de la pulpe pourraient un jour faire repousser une dent adulte, voire offrir d’autres avantages pour la médecine régénérative. « La recherche en cours dans ce domaine est extrêmement active et prometteuse », reconnaît Sibylle Opsahl-Vital, chercheur à l’université Paris-Descartes. Mais on n’en...
Un magazine féminin recommandait récemment à ses lectrices de conserver les dents de lait plutôt que de les donner à la petite souris.
Les cellules souches extraites de la pulpe pourraient un jour faire repousser une dent adulte, voire offrir d’autres avantages pour la médecine régénérative. « La recherche en cours dans ce domaine est extrêmement active et prometteuse », reconnaît Sibylle Opsahl-Vital, chercheur à l’université Paris-Descartes. Mais on n’en est pas encore à conserver les dents de lait.
D’abord parce que la législation ne le permet pas.
Les banques de cellules souches de dents ne sont pas autorisées en France. Mais aussi parce que les dents de lait tombées naturellement ne disposent plus d’une quantité suffisante de cellules souches. Il faudrait conserver des dents tombées accidentellement ou des dents de sagesse extraites par manque de place. Et puis, si l’on sait aujourd’hui recréer des tissus chez l’animal à partir de cellules souches, de nombreuses questions scientifiques et éthiques restent en suspens avant d’intervenir sur un patient.
La petite souris peut encore passer !