ACTU
Au seuil de l’année 2017, retenons seulement trois souhaits par rapport à des évènements qui ont marqué 2016, à commencer par la mise en liquidation judiciaire de Dentexia.
La décision a mis les projecteurs sur les pratiques anormales de cette association qui gérait 5 centres de prestations dentaires low cost. Elle a révélé les dégâts après 5 ans d’activité : un passif de 22 millions d’euros et 2 400 patients en attente de soins dentaires, dont quelques 500...
Au seuil de l’année 2017, retenons seulement trois souhaits par rapport à des évènements qui ont marqué 2016, à commencer par la mise en liquidation judiciaire de Dentexia.
La décision a mis les projecteurs sur les pratiques anormales de cette association qui gérait 5 centres de prestations dentaires low cost. Elle a révélé les dégâts après 5 ans d’activité : un passif de 22 millions d’euros et 2 400 patients en attente de soins dentaires, dont quelques 500 en situation d’urgence sanitaire. La ministre a pris quelque mois plus tard des mesures d’urgence suggérées par un rapport de l’Igas. Mais depuis, plus rien. On souhaite enfin avoir des nouvelles du second rapport qui devait proposer des solutions pour empêcher la répétition d’un tel désastre.
L’année dernière aura été marquée par la fermeture des deux formations privées en odontologie en activité depuis 4 ans qui ne respectaient pas les critères imposés sur le territoire français. La question de la qualité de la formation reste cependant posée quand on sait que 10 % des chirurgiens-dentistes formés en Europe n’ont jamais pratiqué un seul acte sur un patient, et que le tiers des nouveaux inscrits à l’Ordre est diplômé à l’étranger !
En abordant 2017, on souhaite surtout que les négociations conventionnelles en cours permettent de réorienter délibérément la pratique vers les soins conservateurs et la prévention.
Force est de constater qu’après trois mois, les négociateurs sont loin du but. Les propositions dévoilées par l’Uncam ont déçu, voire consterné. Le compte n’y est pas. Entre des revalorisations trop faibles, des plafonds trop bas et des échéances trop rapprochées, la hotte du directeur de l’Uncam est vraiment trop petite. Pour une partie des cabinets l’alternative serait la faillite ou le déconventionnement ! Pour les syndicats, il est hors de question de signer en l’état, même sous la menace d’un règlement arbitral. Il reste un mois à l’Uncam pour réviser sa copie. Le mois des vœux.