La rentrée d’un nouveau doyen

C’est la rentrée pour tous : étudiants, enseignants, personnel administratif universitaire et personnel hospitalier. Une rentrée un peu particulière en cette année 2014 pour la faculté de chirurgie dentaire de Lille. Un peu particulière puisque j’ai pris pour 5 ans mes fonctions de doyen.

Être doyen, c’est endosser le costume d’un chef d’orchestre, avec un objectif : que le fonctionnement de la faculté soit le plus harmonieux possible. Les dossiers arrivent les uns après les autres. Être aidé, soutenu et conseillé par les membres d’une équipe solide permet de régler avec efficacité les différents points de gestion, de relations, de prévisions, de projets, de maintenance, entre autres, en concertation avec les différents acteurs de la composante, de l’université droit et santé de Lille 2 et du centre hospitalier régional universitaire. D’autant plus que la faculté de Lille est devenue la faculté de chirurgie dentaire la plus importante de France, en effectif d’étudiants : plus de 750 étudiants, dont 139 en 2^e année (P2). Et il faut aussi envisager et gérer le fonctionnement de la « maison » avec un ratio enseignants/étudiants plutôt faible. Il est indispensable de commencer à mettre en place dès maintenant des projets : orientation de la pédagogie vers le numérique (tablettes, méthodes d’évaluation, plateformes numériques, simulateurs en réalité virtuelle), communication efficace et rapide aussi bien en interne qu’en externe, expansion de la recherche tant fondamentale que clinique, création d’un centre de soins dentaires à la hauteur des effectifs et des techniques actuelles et à venir, afin de donner une formation clinique solide à nos étudiants.

Être doyen, c’est mettre en œuvre un projet dans un esprit d’apaisement, de rassemblement et de développement, dans les domaines de la pédagogie, de la clinique, de la recherche et de la gestion.

Être doyen, c’est s’entourer d’une équipe dynamique et paritaire, c’est travailler dans la concertation et le dialogue, c’est déléguer des missions à tous ceux qui ont envie de mobiliser de l’énergie pour le bien commun, c’est travailler avec un souci de clarté et de transparence, dans le respect de la dignité de celles et ceux avec qui je travaille.

Être doyen, c’est avoir la volonté de faire de notre faculté une faculté humaine, dynamique et novatrice, et c’est avoir l’énergie de s’en donner les moyens.