Clinic n° 09 du 01/10/2014

 

« SANS DENTS »

Actu

L’expression « sans dents » prêtée à François Hollande pour désigner les pauvres, selon les propos rapportés par son ex­compagne Valérie Trierweiler, a provoqué l’onde de choc que l’on sait. Aussitôt l’objet de multiples chroniques, elle a aussi été utilisée par la publicité pour une enseigne d’optique et celle d’un loueur de voitures. On l’a mise en parallèle avec la suppression du programme d’accompagnement de M’T dents.

L’Union des jeunes...


L’expression « sans dents » prêtée à François Hollande pour désigner les pauvres, selon les propos rapportés par son ex­compagne Valérie Trierweiler, a provoqué l’onde de choc que l’on sait. Aussitôt l’objet de multiples chroniques, elle a aussi été utilisée par la publicité pour une enseigne d’optique et celle d’un loueur de voitures. On l’a mise en parallèle avec la suppression du programme d’accompagnement de M’T dents.

L’Union des jeunes chirurgiens-dentistes (UJCD) a surfé sur la vague de protestations en écrivant une lettre au président de la République pour lui demander de « rendre le sourire aux Français » en faisant d’une réforme de la chirurgie dentaire une priorité nationale. Puis, à la suite de la déclaration de François Hollande « selon laquelle le service des plus fragiles et des plus pauvres représentait sa raison d’être et l’engagement de toute sa vie », concomitante avec la découverte par l’UFSBD de la suppression de la ligne budgétaire destinée à sensibiliser les écoliers à leur santé bucco-dentaire, l’UJCD publiait un nouveau communiqué pour que cette déclaration « se traduise par des actes ».