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Les composites couramment utilisés pour restaurer les dents antérieures et postérieures, offrent une procédure de mise en place simple, une bonne esthétique et des propriétés physiques et mécaniques améliorées. Les composites contenant des nanoparticules ont une technique des charges améliorée, des matrices organiques modifiées et un degré de polymérisation plus élevé qu’avant, ce qui améliore leurs propriétés mécaniques et physiques.
Obtenir une...
Les composites couramment utilisés pour restaurer les dents antérieures et postérieures, offrent une procédure de mise en place simple, une bonne esthétique et des propriétés physiques et mécaniques améliorées. Les composites contenant des nanoparticules ont une technique des charges améliorée, des matrices organiques modifiées et un degré de polymérisation plus élevé qu’avant, ce qui améliore leurs propriétés mécaniques et physiques.
Obtenir une surface lisse est cliniquement essentiel, car cela détermine l’esthétique et la longévité de la restauration et améliore le confort du patient. Les composites possèdent des propriétés essentielles pour obtenir une restauration cliniquement satisfaisante, incluant la dureté et la résistance. La dureté dépend du degré de polymérisation ; les restaurations mal polymérisées peuvent avoir une surface plus molle sur laquelle peuvent persister les rayures créées lors de l’étape de finition : elles peuvent compromettre la résistance à la fatigue et conduire à un échec prématuré de la restauration.
La surface la plus lisse est obtenue sous une matrice en polyester, mais cet état de surface disparaît souvent pendant la finition qui produit une surface plus dure, plus résistante et plus esthétique. Finition et polissage réduisent la rugosité et les rayures sur les dents. Des disques de polissage en plusieurs étapes, en oxyde d’aluminium, de différentes tailles, abrasifs et flexibles sont utilisés pour polir la surface.
La rugosité de surface et la microdureté de trois composites contenant des nanoparticules, après polissage avec des systèmes de polissage en une étape ou en plusieurs étapes, ont été évaluées, avec l’idée qu’il n’y aurait aucune différence dans ces paramètres entre les composites polis ou entre les différents systèmes de polissage utilisés sur les mêmes composites.
Cent vingt-six échantillons mesurant 10 x 2 mm ont été préparés à partir d’un moule métallique et avec le nanocomposite Filtek Supreme XT (3M ESPE) ou les nanohybrides Ceram.X (Dentsply) et Grandio (Voco), avec 21 échantillons de chaque composite pour les deux tests (63 au total pour chaque test). Après photopolymérisation, 7 échantillons de chaque groupe n’ont pas été touchés et ont servi de contrôle. Pour le polissage, les échantillons ont été répartis au hasard pour un polissage au système PoGo (Dentsply) ou Sof-Lex (3M ESPE) pendant 30 secondes après avoir été meulés sous eau avec un papier de verre en carbure de silicium de granulométrie 1 200. Un profilomètre a été utilisé pour déterminer la rugosité de surface moyenne des échantillons polis. Un instrument de mesure de la dureté en Vickers a déterminé la microdureté des échantillons (charge de 200 g pendant 15 secondes).
Pour tous les matériaux, les surfaces les plus lisses étaient celles du groupe contrôle. Les systèmes PoGo et SofLex ont permis d’obtenir des surfaces lisses de façon équivalente pour les trois types de matériaux. Les valeurs de rugosité ne différaient pas significativement entre les systèmes et les matériaux. La surface la plus lisse était obtenue pour l’échantillon contrôle Filtek Supreme XT, qui était significativement plus lisse que les échantillons Ceram.X et Grandio.
Les valeurs de dureté les plus faibles ont été retrouvées pour les échantillons du groupe contrôle, qui différaient significativement des échantillons polis. Les échantillons Ceram.X avaient la microdureté la plus faible, suivis de Filtek Supreme XT puis de Grandio. Aucune différence statistiquement significative n’a été relevée entre les deux systèmes de polissage.
Les systèmes en une ou en plusieurs étapes ont donné des valeurs comparables de rugosité et de dureté. Le système en une étape peut être préférable puisqu’il ne nécessite, justement, qu’une seule étape.
Indépendamment du système de polissage, Filtek Supreme XT et Ceram.X ont des surfaces plus lisses et une microdureté plus faible que le Grandio, mais ces différences ne sont pas significatives. Les systèmes de polissage en une étape ou en plusieurs étapes augmentent tous deux la rugosité de surface des composites initialement plus lisses grâce à l’usage de matrices en polyester. Le système de polissage en une étape peut être préférable pour polir les restaurations composites, mais les résultats avec les deux systèmes sont comparables.