Clinic n° 05 du 01/05/2014

 

APRÈS LES MUNICIPALES

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Au lendemain des élections municipales, François Hollande a évoqué la santé comme étant l’une des trois priorités de son « pacte de solidarité », à côté de l’éducation et du pouvoir d’achat des Français. Pourtant, dans son discours de politique générale du 8 avril à l’Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre a simplement évoqué la santé sous l’angle des économies. Manuel Valls attend en effet 10 milliards d’euros d’économies de l’Assurance...


Au lendemain des élections municipales, François Hollande a évoqué la santé comme étant l’une des trois priorités de son « pacte de solidarité », à côté de l’éducation et du pouvoir d’achat des Français. Pourtant, dans son discours de politique générale du 8 avril à l’Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre a simplement évoqué la santé sous l’angle des économies. Manuel Valls attend en effet 10 milliards d’euros d’économies de l’Assurance maladie dans les trois prochaines années. Pour donner une idée de l’ampleur de l’effort à réaliser, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale des finances (IGS) avaient calculé, dans un rapport conjoint publié en juin 2012, que limiter la progression de l’ONDAM (objectif national des dépenses d’assurance maladie) à 2,5 % par an pour la période 2013-2017 demandait une économie de 2,8 milliards d’euros par an. Marisol Touraine, reconduite dans sa fonction de ministre des Affaires sociales et de la Santé, reconduit aussi ses priorités déclinées lors du congrès de la médecine générale le 3 avril dernier : l’accès aux soins, la lutte contre les dépassements d’honoraires et contre les inégalités territoriales de santé, la généralisation du tiers payant et la rémunération du travail en équipe.