3 FÉVRIER
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Portes closes chez les chirurgiens-dentistes, pourquoi les chirurgiens-dentistes grincent des dents, pourquoi les chirurgiens-dentistes ont une dent contre la Sécu et les mutuelles… La presse et les ondes nationales et régionales ont largement fait écho au mouvement de grève lancé à l’appel de la CNSD lundi 3 février toute la journée dans les cabinets dentaires pour protester contre le blocage de la valeur des actes opposables et obtenir enfin la mise en route d’une réforme...
Portes closes chez les chirurgiens-dentistes, pourquoi les chirurgiens-dentistes grincent des dents, pourquoi les chirurgiens-dentistes ont une dent contre la Sécu et les mutuelles… La presse et les ondes nationales et régionales ont largement fait écho au mouvement de grève lancé à l’appel de la CNSD lundi 3 février toute la journée dans les cabinets dentaires pour protester contre le blocage de la valeur des actes opposables et obtenir enfin la mise en route d’une réforme dentaire. Et « pour une fois », le ton était « plutôt positif » à l’égard de la profession, notent plusieurs confrères.
Quant au suivi de l’action par la profession, il est « difficile à chiffrer », reconnaît la présidente de la CNSD. « Notre objectif principal était la médiatisation. Et les patients ont bien compris le message qui était de se battre pour améliorer leurs remboursements. » La pétition lancée semble faire recette. Elle devait être déposée au ministère de la Santé le 28 février.
Autre retombée positive pour la CNSD, le projet de décret concernant l’optimisation territoriale de la permanence des soins attendu depuis près de 1 an a enfin été transmis par le ministère à la CNSD. Ce projet organise l’astreinte des chirurgiens-dentistes pour laquelle l’Assurance maladie participe à hauteur de 75 € par demi-journée.
Quant à la réforme dentaire elle-même, aucune perspective nouvelle n’est ouverte pour le moment. La CNSD sait simplement que des contacts sont pris entre l’Assurance maladie et le gouvernement.
À ceux qui s’étonnent d’une telle démarche menée après la signature de deux avenants, Catherine Mojaïsky répond que la CNSD a d’abord cherché « à obtenir le plus possible » par la négociation, avec en particulier la mise en place de la CCAM, avant d’engager cette nouvelle étape de revalorisation.